En février 2012, j'ai lu sur cyberpresse.ca les articles de la série l'argent du journaliste Patrick Lagacé qui m'avais beaucoup plu. Je viens tout juste de relire cette série, après le compte rendu annuel de mon gentil comptable... L'argent peut avoir une connotation bien différente pour chaque personne. Et je ne parle pas ici du sens l'argent de son utilisation, mais plutôt de sa place dans notre vie quotidienne.
Je vous invite à profiter de cette série d'article pour réfléchir sur le sujet avec lucidité, sans vous mentir, sans vous faire d'accroire, peu importe le profil de consommateurs que vous êtes, peu importe votre relation avec l'argent, peu importe ce que vous possédez ou non dans votre compte de banque.
Je n'étalerai pas ici la nature de ma relation avec l'argent. Mais je peux partager, à la lumière des articles nommés précédemment, ma réflexion sur le sujet. Peut-être une façon de me réconcilier et de régler une fois pour toutes ma relation amour/haine avec ce mal ou ce bien nécessaire, même essentiel.
L'argent est un sujet tabou pour plusieurs, plus que le sexe même! Parler d'argent y parait que ce n'est pas séduisant, justement. J'ai en tête depuis un bon moment un concept d'émission télé sur le sujet, qui rendrait service à ben du monde. Une série d'émissions dans laquelle on dirait les vraies affaires, on donnerait des conseils, on apporterait des solutions concrètes, et surtout, on imposerait une réflexion authenticité pour répondre et aider les familles. Mais aussitôt que j'évoque le sujet aux producteurs TV d'ici, ça « turn off »! Pas sexy qu'on me dit! On peux-tu lâcher le côté sexy et trash supposément vendeur !!! svp! (Bon, ça c'est un autre sujet... j'y reviendrai peut-être un jour....)
Pour la plupart des gens, l'argent fait partie de notre « intimité », même si on l'étale par nos possessions, par notre niveau de vie, par nos avoirs. On ne divulgue pas à qui veut l'entendre notre salaire annuel, pas plus l'étendue de nos dettes sur nos multiples cartes de crédit.
Pour certain, le crédit est pratique, tandis que d'autres y sont enlisés jusqu'aux genoux, voir jusqu'au cou. Le crédit pour certain permet de payer l'épicerie de base. Imaginez...
Vivre au-dessus de ses moyens, on en parle au téléjournal,dans les journaux et magazines, sur le Net, dans la pub, mais dans la vie de tous les jours, c'est tabou, même si beaucoup de gens vivent de cette façon. Plusieurs Québécois, Canadiens et Américains vivent au-dessus de leurs moyens financiers. C'est un secret de polichinelle alors, on sait que nous sommes endettés, mais on continue à faire comme rien n'était, on ne fait absolument rien. On continue à s'épater devant des achats, des marques, des dépenses inutiles et superflues. On fait l'autruche, voilà tout.
La surconsommation vs la consommation sûre
La surconsommation... Consommation rime avec pulsion. Avez-vous remarqué comment un produit, bien présenté dans un étalage entouré d'autres items tout aussi séduisants, est plus attrayant que lorsqu'il se retrouve noyé dans vos « cochonneries et vieilleries »?! L'attrait de la nouveauté, qui nous pousse à surconsommer, au-delà de nos vrais besoins.
La surconsommation naît probablement d'un besoin de remplir un vide, de se rassurer, de se démarquer, d'appartenir à une classe, à un groupe, de se donner un style, un mode de vie, d'être à la mode, de suivre les tendances... bof... je ne suis pas psy, je suppose, à haute voix.
Ce qui est paradoxal, c'est que ces moments de consommations qui engendrent des sentiments de satisfactions et de contentements engendrent aussi après coup souvent une bonne dose de stress, de discussions de couple tumultueuses, de haut-le-coeur et de regrets. Jusqu'à la prochaine fois.
Bien qu'on veuille élague, épure et simplifier sa vie, malgré bien des efforts et toutes nos bonnes intentions, parfois, on s'égare... Les périodes de surconsommation se succèdent à un rythme non constant, selon nos états d'âme et le crédit disponible. Plus on gagne des sous, plus on en dépense, plus on veut en dépenser et plus en veut en gagner. C'est un cercle vicieux. Et moins on s'occupe de ses finances, plus on fait l'autruche, plus on s'enlise.
L'argent, on peut s'en faire un allié, pour mieux en profiter, sans pour autant se priver, en consommant davantage de façon responsable, avec lucidité, en se disant la vérité à soi-même, en toute conscience, en se sentant libre de décider pour soi ce qui est mieux, et non en regardant dans la cour et dans le compte de son voisin.
Pour nous aider à nous réconcilier avec l'argent, les rapports de taxes, le crédit et le comptable une fois pour toutes, je vais réfléchir à une liste de quelques commandements, ou plutôt une liste de citations à méditer pour apprécier l'argent et en faire notre allié, qu'on en ait trop ou pas assez.
À suivre...
Avez-vous des suggestions de citations?? Déposez-les ici, on en profitera tous!