Linda, Maria, Bianca, Carlos, Sergio, Isabel, Andrea, Flavier, Nelson, Gabriela, Carmen, Natalie…
Elles et ils sont des dizaines dans Mérida. Affiché(e)s, dévoilé(e)s, avoué(e)s.
Il existe une version moderne de la sérénade chantée sous les balcons fleuris, accompagné d’une mandoline, les cuisses moulées par un collant et le cul orné d’une culotte bouffante. C’est le sifflement d’une bombe, résonnant dans la nuit, posant son empreinte sur un mur crasseux d’une rue paumée où rien ne se passe mais où circule parfois l’être aimé. Une paire de Nike Air limées, un baggy, un hoodie. Et un truc coincé dans la gorge. Enfin affiché, dévoilé, avoué.
Te amo