Peut-être que c’est l’arrivée du printemps? (printemps???)
En tout cas il y a des périodes où la broue frétille tout particulièrement dans le toupet et où les neurones spinnent 100 milles à l’heure! Le pire dans tout ça, c’est que même si on pédale en fou, l’adrénaline est dans le tapis et on ne changerait pas de place même en échange de deux boîtes d’un produit concurrent! (moment de nostalgie gracieuseté des annonces de Tide!)
Dans les dernières 24 heures, j’ai joué à la relationniste cool avec Jon Anderson (ben oui les progueux, LE Jon Anderson!), j’ai parlé au téléphone avec Jérôme Minière et Corneliu (!!!) et j’ai été replongé dans une vie antérieure grâce à un souper d’anciennes collègues. Comme variété on peut difficilement faire mieux et ça inspire des réflexions philosophiques.
Jadis et naguère je vivais ma vie de Mme Bell et y a pas à dire dans cet univers, plus ça change plus c’est pareil. Quand je suis partie de là-bas fin 2004, c’était l’époque des fermetures de postes, des plans de départs volontaires et des restructurations. Devinez quoi? Un peu plus de 3 ans plus tard, on vit toujours à l’ère des fermetures de postes, des PDV et des restructurations…
Sur 5, nous sommes 2 a avoir fait le saut et quitté cette compagnie pour un monde meilleur et no way qu’on le regrette! Malgré le salaire, les avantages sociaux, les primes, les vacances, les congés et tout ce qui va avec ce qu’on appelle une “bonne job”, je réalise encore aujourd’hui que j’ai probablement pris la meilleure décision de ma vie le jour où j’ai décidé d’apposer ma signature sur le bout de papier qui me projetait dans le vide. Plus de salaire, plus de sécurité et pas mal de sacrifices, mais une liberté qui m’a permis ce luxe de choisir mes intérêts plutôt que mon porte-feuille…