J’ai commencé le camp NaNoWriMo (l’équivalent du NaNoWriMo, mais en plus soft – enfin c’est relatif – et en été) début juin.
Depuis des mois je n’avais pas écrit. Entre mes 30 ans 25 ans, le déménagement surprise avec les travaux encore plus surprises (je parlerai pendant des heures du papier peint que le précédent locataire avait repeint à prix d’or et qui se décollait tout seul, des plinthes électriques collées à la patafix, de la moquette 1er prix posée sur la précédente moquette avec un adhésif également 1er prix, du robinet de la cuisine « qui n’a jamais marché » alors que son flexible est tordu donc c’est normal qu’il n’y ait pas de pression, de celui de la salle de bain qui était tellement entartré qu’il s’est cassé quand on a voulu le détartré… – il a quand même vécu 5ans là, c’est hallucinant qu’il n’ait rien vu/fait – mais l’important c’est que ça fasse illusion pour l’état des lieux, n’est-ce pas ?), bref, je pensais bien me remettre à écrire en juin.
Voilà, sauf que Juin est arrivé trop vite.
Certes au premier du mois, nous étions chez nous, plus de soucis, plus qu’un peu de paperasse à faire (résiliations, nouveaux contrats, CAF, écoles…), mais je n’étais pas prête.
L’idée de ce roman me trotte dans la tête depuis l’été dernier (peut-être plus), mais il n’a cessé d’évoluer. D’ailleurs, rien qu’en une semaine de Camp NaNoWriMo, j’avais déjà revu le plan 4 fois (et je n’en suis toujours pas satisfaite). J’ai fini par trouver la manière d’écrire cette histoire pour qu’elle soit un peu plus passionnante et ambitieuse qu’une simple succession de personnages sur une aire d’autoroute un week-end de juillet.
J’ai trouvé ça le 10.
Le temps de réaliser que je ne pouvais pas me baser sur mes souvenirs de lecture pour avancer, nous étions déjà le 15. Autant dire que le temps que je relise L’Enfer de Dante et que je m’imprègne des différentes transcriptions du mythe d’Orphée, je n’aurai jamais fini pour le 30.
Ca tombe bien, en juillet, ce sont les vacances scolaires ! 2 mois où les enfants seront aux centres aérés (donc où je n’aurai pas à gérer des conflits permanents entre BB2 et BB3), où je pourrais me lever avec le soleil ou me coucher tard pour bosser tranquillement (une habitude en été).