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Bleus, plaies, bosses et puis quoi encore ?

Publié le 25 juin 2012 par Didier54 @Partages

Samedi, l'équipe de France de football a été (logiquement) battue par l'Espagne.
Les Bleus sont donc éliminés du Championnat d'Europe des Nations.
Je suis cependant assez stupéfait de ce que je lis, vois, entend depuis.
Du grand n'importe quoi dans lequel nous entraînent les médias et les suiveurs de l'équipe.
Le rythme du "tout de suite" est effréné. Ca respire pas, milos.
Après les matches amicaux et les deux premières rencontres de l'Euro, ils étaient tout miel les types derrière les claviers, les caméras, sur les plateaux.
C'était pas de nuage chez les Bleus.
C'était monde merveilleux.
C'était nom de Zeus, on va voir ce qu'on va voir.
C'était ça y est, braves gens, guéris nous sommes.
Après les matches contre la Suède et l'Espagne, ce fut radicalement l'opposé.
Que des nuages chez les Bleus.
C'est un monde pourri.
C'est bande de cons, footeux de merde, arrogants jeunes hommes.
C'était ça y est les gens, deux ans en arrière nous sommes, l'Afrique du Sud, tout ça.
Et que du coup je te cherche des coupables.
Et que du coup je fais à toute berzingue le bilan, sans laisser de temps au temps. Bilan négatif, évidemment.
Je trouve cela franchement insupportable et bien peu respectueux des assis devant que nous sommes.
Car au fond quoi ? 
De 2006 à 2010, la France a peu à peu sombré. Quatre ans.
Depuis 2010, la France cherche à se reconstruire. Chacun sait que ça prend du temps et que les échecs sont importants. Pourquoi faire mine d'occulter tout ça ? Pourquoi cette course effrénée du buzz ? Pourquoi ces analyses à chaud qui passent d'une chose à son contraire sans vergogne ?
Parfois, il y a besoin de temps. Il y a besoin aussi de faire un groupe.
Moi, j'ai trouvé cet Euro français très intéressant. J'ai perçu une progression. Noté des bonnes surprises. Noté aussi des mauvaises surprises. C'est le lot d'une compétition. C'est en plus du haut niveau. Faut de l'expérience. C'est enfin un sport collectif, quoi qu'on en dise. Cela se travaille. Dans la durée.
Le règne de l'urgence, décidément, est pénible quand il est guidé par la recherche à tout prix du spectaculaire. Quand l'ordinaire est tellement survendu qu'il essaie d'avoir des airs d'extraordinaire.
Mon petit doigt me dit que ce qui vaut pour le foot vaut pour d'autres sujets.
L'Euro est fini.
On va pouvoir reparler de la crise... De cette gauche qui cherche des milliards. Un jour on dira super. Et le lendemain bande de nases.
Pénible.
Et quel manque de sérénité !

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