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ALIMENTATION Des entreprises qui trichent

Publié le 25 juin 2012 par Nuage1962

Il y a t’il un endroit, une entreprise au Québec, qui soit fiable .. Sommes nous rendus que tout ce que l’ont touche soit rendu fraude, tricherie, mensonge et que le seul but est de faire de l’argent sur le dos des consommateur ?
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Des entreprises qui trichent

ALIMENTATION Des entreprises qui trichent

STÉPHAN DUSSAULT

Trente-sept entreprises ont été condamnées depuis un an à verser plus de 300 000 $ d’amendes pour avoir contrevenu aux règles de l’Agence cana­dienne d’inspection des aliments.

Filets mignons auxquels on a ajouté de l’acide sulfureux pour cacher leur manque de fraîcheur, huile d’olive coupée avec de l’huile de tournesol, dates de péremption trafiquées pour pouvoir vendre le produit; les enquêteurs de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) en voient de toutes les couleurs.

Les consommateurs, eux, n’y voient que du feu puisque ces fraudes sont le plus souvent impossibles à détecter à l’épicerie.

La pointe de l’iceberg

Depuis un an, l’ACIA a fait condamner 37 entreprises canadiennes qui ont tenté de flouer leurs clients pour sauver de l’argent, en faire davantage ou s’épargner des tracasseries administratives. Total des amendes: 313 400 $.

« Et ce n’est que la pointe de l’iceberg. Un plus grand nombre d’entreprises reçoivent plutôt une sanction administrative pécuniaire (SAP), information qui n’est pas accessible au public », dit Mélanie Boivin, du service des enquêtes à la section québécoise de l’Agence.

« Même pour les condamnations, nous en disons assez peu. Le but n’est pas de nuire aux entreprises, mais de montrer à d’autres les conséquences de ces infractions », ajoute Mme Boivin.

Moins d’inspections

Justement, avec les coupes annoncées dans le dernier budget fédéral de 100 postes d’inspecteurs sur les 1 200 qui vérifient les étiquettes et la salubrité des aliments au pays, plusieurs craignent que les entreprises à l’éthique douteuse soient encore moins embêtées.

« En 2008, tout juste après la crise de la listériose, on a ajouté 70 inspecteurs. Là, on vient d’en enlever 100 », se désole Raphaël Tarasco, de l’Alliance de la fonction publique du Canada et inspecteur à l’ACIA.

Rappelons qu’il y a quatre ans, 38 personnes ont été malades et deux sont mortes après avoir consommé du fromage infecté par une bactérie.

Mélanie Boivin précise que son service d’enquêteurs est épargné par les coupes. C’est plutôt le service d’inspecteurs qui risque d’être touché. Or, ces inspecteurs sont ceux qui vérifient la conformité des produits et alimentent les enquêteurs, qui ont le mandat de creuser ces cas.

« Avec moins de vérifications, il y aura moins d’enquêtes », craint Raphaël Tarasco.

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