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La douleur

Publié le 28 juin 2012 par Nuage1962

Comme j’ai déjà mentionné, c’est souvent a travers de discussions moroses, tristes  de déceptions et que Saïd rapportait certaines conversations dans la journée ou par ses lectures que la plume s’usait sur papier
Nuage

 

La douleur

La douleur

La douleur vive de l’exclusion
Explose toutes mes émotions
Se propage le long de mes veines
Au fil des jours, mon corps se déchaine

Mon coeur, n’est qu’un immense brasier
Une fumée remonte jusqu’au gosier
Enflammant mon intérieur fragile
Et mon esprit devient indocile

Mon âme perdue au creux du corps
Victime d’images de remords
Qui s’agrippent au mur de l’utopie
Malgré ma route chez les impies

Mes rêves sont chassé par le vent
Puis disparaissent dans les torrents
Que reste-il de mes expériences
Des années où naquit l’espérance

L’imagination devient aride
Le choc des échecs qui se débrident
Du coeur au corps vers cette univers
Mais, le mal est bien, le bleu est vert

Si ce destin me donne la force
De jeter ce corps comme une écorce
D’étrangler ce cœur dans son sommeil
Dans ma nuit brumeuse sans soleil

Fendre mes yeux  pour ne plus pleurer
Mon futur, une peur démesurer
Empêche mes lèvres de sourirent
Face aux signes qui triple l’ire
 
Les gros nuages gris se dispersent
Chez-moi, c’est encore des adverses
Voulant étouffer le peu d’amour
Qui pourtant comptait jusqu’à ce jour

Mon ciel s’est vidé de toutes étoiles
Ce chagrin me bloque de ce voile
Ne suis-je pas une création de Dieu
Qui a autant que d’autres des voeux

Je rode alentour d’un espoir vide
Une jungle, au temps maussade et humide
Mais les attaches n’ont plus de lien
Les braves meurent comme des chiens

Quand les hommes ne sont plus humains
Et quand le mal se proclame saint
Alors, le loup devient un berger
Donc, notre fin semble se forger

Pendant ce temps, avant de m’éteindre
Consumé par le feu, je veux peindre
Un monde meilleur, le paradis
Ou les êtres trouveront sursis

En attendant, le jardin d’Eden
Ce lieu ou germe encore le pollen
Et que tous les êtres enfin heureux
Où n’existe le temps ténébreux

Rachel Hubert (Nuage),Saïd
16 mars 2004



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