Je suis tombée ces derniers jours sur des images qui m'ont interpelée.
Elles ne vont pas changer la face du monde mais
J'aime bien l'idée de ce présentateur de journal que je trouve habituellement lisse et transparent qui enchaîne les petits coups de patte au point qu'il devient difficile de trouver la vidéo sans qu'elle ait été supprimée... mais je suis peut-être mauvaise langue...
La forme m'amuse, le fond m'ennuie donc inutile de lancer un débat sur le foot, les sommes en jeu, etc.
Enfin, des photographies qui ne sont pas d'une brûlante actualité (puisqu'elles ont plus d'un an déjà !) mais que je viens juste de découvrir et que je trouve particulièrement émouvantes...
En 1940, les troupes allemandes marchaient sur Paris, Madame de Florian, qui habitait un appartement dans le quartier de Pigalle, décide de fuir en zone libre en laissant son appartement tel quel...
Elle s'installe dans le sud de la France et ne reviendra jamais à Paris mais elle continuera à payer les charges de son appartement jusqu'à sa mort à 91 ans (en 2010)...
Pendant 70 ans, cet appartement sera resté en l'état et ne sera jamais ouvert jusqu'au règlement de sa succession.
140m² figés dans l'histoire et ensevelis sous une bonne couche de poussière...
Les photos ont été prises lors de la découverte de l'appartement.
Pour la petite anecdote, sous la poussière, accroché au mur du salon, il y avait un tableau qui fut authentifié comme étant un portrait de la grand-mère de Madame de Florian peint par Giovanni Boldini, peintre de la Belle Époque qui faisait partie (comme Georges Clémenceau, au passage !) des admirateurs de ladite grand-mère, qui n'était autre qu'une demi-mondaine du début du siècle.
Ledit tableau fut vendu aux enchères pour un peu plus de 2.000.000,00 €.
La Papote