Le christianisme se renie t-il et se dénature t-il quand il s’écarte si peu que ce soit, dans sa réflexion sur lui-même et sur son message, d’une démarche fondée sur la seule révélation ?
Dieu ne se révèle pas uniquement en un point : Jésus-Christ, mais en une ligne : l’histoire… Bien sûr, " l’Un " ne craint pas le paradoxe d’être point et droite… ! L’homme a accès à une dimension historique de la révélation.
L’humain découvre hors de lui, dans le cosmos, un Dieu étranger à son être propre ; et tout à la fois, il rencontre en lui, dans les profondeurs de son être,
un Dieu qui ne lui est pas extérieur, mais intérieur et intime.
Y aurait-il une sorte de « théologie naturelle » qui serait inférieure, ou ne serait-elle qu'une introduction à la théologie de la révélation ?
A l’inverse, un exemple chez Rousseau, la religion naturelle du vicaire savoyard affirme l’inutilité et la nocivité de toute référence à une révélation…
La première ne pourrait-elle pas être un point d’attache, un ancrage qui permet à la Parole de Dieu, de nous atteindre ?
A suivre ....