Le phare de Cordouan, dernier « ermitage maritime », perd ses ermites.
Les deux derniers gardiens du phare quittent les lieux, « l'automatisation,
généralisée en 2006, ayant contraint l'administration des phares et balises à
retirer auparavant les gardiens partout ailleurs ».
C'est vraiment une vie d'ermites qu'observaient ces gardiens, isolés
complètement par la mer (cf. vidéo dans la suite du billet).
« Il y a d'une part, cette existence très particulière, solitaire où le
calendrier ne compte pas, où l'on est occupé à des travaux très divers comme le
nettoyage, l'entretien des cinq groupes électrogènes, les petites réparations,
la surveillance les jours de tempête, et d'autre part, une vie plus sociale
avec l'accueil des visiteurs l'été. », déclare Jean-Paul Eymond qui va éditer
ses mémoires de gardien de phare (en septembre). Voir l'article sudouest.fr