Syrie : Quand des dictateurs veulent imposer leur point de vue

Publié le 01 juillet 2012 par Menye Alain

Bashar al-Assad

Après l’accord signé à Genève en Suisse, hier, contrairement à ce qu’affirment les médias “mainstream”, arguant que ça met Bachar Al-Assad dos au mur en vue de la mise sur pied d’un Gouvernement de transition, ce sont plutôt les renégats syriens soutenus par ces Occidentaux, que dis-je, ces dictateurs qui s’habillent d’oripeaux élogieux mais dont la politique mène le monde au chaos par leur diktat perpétuel, ce sont les voyous syriens, disais-je, qui sont mal en point. Voici pourquoi. 

En mettant sur la table un accord sur les principes d’une transition en Syrie, il ne s’agit nullement comme mentionné ici et là, que ça ouvre l’ère “post-Assad”. Ce n’est marqué nulle part. Seuls les Syriens doivent décider qui, même sous supervision de ce machin nommé ONU, doit les gouverner. Ce sont encore les salmigondis du criminel Barack Obama et de ses sous-fifres, France, Angleterre, Turquie, et les grandes démocraties du Golfe. De quoi hurler de rage ou mourir de rire.

Alors que la Russie et la Chine n’ont pas changé d’un iota et réaffirmé qu’il revenait aux Syriens de choisir leur avenir, les perdants du jour continuent de déblatérer…Cet échec cuisant que beaucoup ne voient pas, par omission ou par malhonnêteté intellectuelle, c’est bien le fait que, dès le début du conflit, souvenez-vous, Obama (j’espère que Mitt Romney va le battre en novembre prochain), Sarkozy l’homme aux multiples casseroles, et Cameron le clown, exigeaient le départ de Bachar Al-Assad sans aucune autre forme de procès. Hollande a fait pareil, une fois installé à l’Elysée. Sont-ils Syriens ? Non. Alors, c’est de la dictature. Et dire qu’ils reprochent tous à Bachar Al-Assad d’être un dictateur. Visiblement, le ridicule ne tue pas. 

Mais, que dit au juste le plan Annan, du nom de l’ émissaire spécial des Nations Unies et de la Ligue arabe pour la Syrie ? L’accord prévoit que le gouvernement de transition puisse inclure des membres du gouvernement actuel. L’organe de gouvernement transitoire exercera les pouvoirs exécutifs. Il pourra inclure des membres du gouvernement actuel et de l’opposition et d’autres groupes et doit être formé sur la base d’un consentement mutuel. Pourquoi donc certains voient en cet accord, la fin de Bachar Al-Assad ? Le plan dit-il qu’il doit partir ? Non. Le plan dit-il que ce n’est pas lui qui dirigera ce Gouvernement ? Non…

Selon les Occidentaux, seul le départ d’Assad peut résoudre tout. Ces gens sont de vrais fous à lier. Koffi Annan lui-même, sur l’avenir du président syrien Bachar al-Assad conclut que « Le document est clair sur les lignes directrices et les principes pour assister les parties syriennes alors qu’elles avancent dans la transition et établissent un gouvernement de transition et effectuent les changements nécessaires». L’avenir de Bachar al-Assad «sera leur affaire».

Et par conséquent, un Gouvernement de transition n’est mis en place que pour organiser des élections et l’instauration de la démocratie. Place aux politiques donc, et les traîtres qui ont pris les armes seront coincés. Les Occidentaux qui les arment aussi. S’en suivra alors, la fin de cette imposture, d’autant plus que ces opposants syriens, personne ne les connaît et, on voit mal comment un d’eux peut battre Bachar Al-Assad lors d’une élection. C’est pour cela qu’en Libye, il fallait éliminer Mouammar Kadhafi. En Syrie, l’avenir de Bachar est plutôt radieux, celui des Occidentaux obscurcis car, leurs protégés ont perdu.