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Pardon Maman

Publié le 02 juillet 2012 par Nuage1962

Être mère n’est pas toujours facile, il n’y a pas de mode d’emploi et chaque enfant est différent. Peut importe ou elle viens d’un côté du monde ou de l’autre, qu’une mère soit en milieu urbain ou rural, elle  a passer les épreuves, les tempêtes parfois gauchement, parfois avec brios. Saïd a voulu souligner l’importance qu’a eu sa mère dans sa vie.
Nuage

 

Pardon Maman

Pardon Maman

J’étais quelque part dans le néant
Un lieu magnifique et bienfaisant
Oh maman ! J’étais bien dans ton sein
Sans peur de vivre le lendemain

Souvenir de pollen, de douceur
Des images, qui laissent rêvasseurs
Et embuent mes yeux avec chaleur
Malgré regret de mon coeur en pleur

Tant de fois les souvenirs me hantent
Sur tes lèvres, ton sourire chante 
Je retourne au temps de mon enfance
Maman, je revois ton indulgence

Oh Mère, quel est ton grand secret ?
Avec ton tempérament discret
Pour affronter la grande misère
Pour moi, ta vie demeure un mystère

Tôt, tu es devenue orpheline
Et combattu contre la famine
Avec amour et grande tendresse
Pour tes enfants, sacrifier jeunesse

Blotti dans tes bras, je t’ai fait peine
Failli aux règles sous ton étrenne
Mon entêtement, j’ai eu pardon
Tu ne m’as laissé à l’abandon

La famille grandi, le temps passe
Tu reste sur la terre tenace
Maintenant, une simple paysanne
Maman, dans mon coeur, tu es sultane

L’exclusion devenue nécessaire
Ainsi échapper au temps précaire
Et pour trouvé ton utilité
Sur une terre en toute sérénité

Mère, tant d’amour à partager
Sur terre, une militante engagée
Pour livrer l’affection maternelle
À tout animaux sous ton ombrelle

Pourtant maman, une vie de bergère
Semble difficile et austère
Ce soleil qui dessine tes rides
Tes os ressentent le vent humide

Ton but, nous assurer héritage
Voyons-nous vraiment ton grand courage ?
Je crains que non, ma très chère mère
Nous sommes pris dans notre galère

Néanmoins, cette terre, ta nourrice
Nulle trahison dans sa matrice
Un jour, elle préservera ton âme
Pour te protéger très loin des flammes

Oh mère, je ne suis rien devant toi
Mes souvenirs causent tant d’émoi
Qu’il est grand temps de te remercier
De tout ce que tu as sacrifier

Oh maman, malgré ton ignorance
Tu nous as donnée cette assurance
Que Dieu récompense un jour nos oeuvres
Ta vie est pour moi un grand chef-d’oeuvre

Oh maman, que puis-je encore te dire ?
Mère, sans aller jusqu’au délire
Je n’ai que mots de petits gamins
Merci, sans musique et tambourin

Maman

Merci pour ce que tu es
Merci pour ce que tu as donné
Merci pour ce que tu laisseras
Pardon pour les tristesses causé

Rachel Hubert (Nuage) Saïd
25 mars 2004



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