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Ma première grossesse #RDV du lundi

Publié le 02 juillet 2012 par Lmdmimilie @LMDMimilie

Ma première grossesse #RDV du lundi

De toi à moi, avoir des nausées, une envie d’aller au wc toutes les 30 sec, avoir mal partout, j’évite le passage des douleurs anales et vaginales, les contractions à répétition, le poids, la peau qui devient une autoroute internationale … Sans parler des angoisses, des hormones qui influx ton comportement, la fatigue … Franchement rien que d’en parler c’est déprimant. Toutes nous avons connue un ou plusieurs symptômes de la grossesse, toutes nous avons chialer devant un pub pour bébé, … 

Aujourd’hui, je dois te parler donc de ma première et unique grossesse pour notre RDV du lundi. 

Et tu vois,je n’ai pas envie de parler de tous les méfaits de cet état, il te suffit soit d’en rire avec Florence Foresti soit d’aller sur des forums pour t’angoisser toute seule dans ton coin. 

Dès que j’ai su que j’étais enceinte, j’ai pleuré, mais vraiment beaucoup. Des pleurs incontrôlable, je l’attendais depuis longtemps, j’ai eu une chance énorme d’avoir ce mini-moi en moi. A partir de ce moment là (soit deux tests et une PDS), j’ai changé à jamais. Je n’étais plus seule, j’avais cet être qui poussait en moi. Je me devais de la protéger, de la câliner et de créer un lien qui resterait à jamais graver dans nos coeurs à toutes les deux.
Combien de fois, j’ai pu mettre ma main sur mon ventre, en imaginant mon bébé se développer. Je m’allongeais, je respirais profondément, et fermais mes yeux. Des bulles imperceptibles au début (fin du premier trimestre) venait me confirmer sa présence.
Nous parlions sans émettre un seul son, juste ce sentiment qu’elle et moi ne formions qu’un, le temps qu’elle soit suffisamment forte pour naître. 

Je me transformais en fonction d’elle, ma démarche, ma façon de m’asseoir, de dormir. Nous étions dans une bulle. Nous en avons vécues des choses toutes les deux, en 8 mois. 

Nous sommes passées par de nombreux événements qui nous ont sûrement encore plus unies. 

Rester alitées, la pression environnementale, une très mauvaise nouvelle, une semaine d’hospitalisation, et enfin sa naissance. 

 8 mois, où la peur, les angoisses venaient me troubler. Allais-je être une maman comme il faudrait ? Est ce que j’allais y arriver ? Est ce que je saurais la comprendre, l’aider, la sécuriser ? Est ce que j’allais réussir ma mission ? 

Sans te parler des détails à la noix qui me font sourire maintenant : mais les petites questions débiles du comment je vais changer sa couche (en sachant que je l’avais déjà fait auparavant), ou comment faire son bain, ou comment la masser sans la fragiliser…

Oui bon quand tu deviens maman, tu te fais tout un truc dans ta tête.
Mais le pire, et mon angoisse était vraiment à son apogée, comment faire pour qu’elle devienne une adulte épanouie. 

A cet époque, je faisais une certification de psycho du développement de l’enfant, tu te tapes des auteurs tels que Winnicott, ou Mélanie Klein, ou Freud, ou Cyrulnik, et puis embrayes sur les théories de l’attachement avec Bowlby … On croit que ça aide, non trop d’informations tuent l’information.

Mais pendant tout ce temps, il y a eu un sentiment très fort entre nous d’eux. Je savais que quoi qu’il arrive, je l’aimerais pour toute ma vie. Je serais celle qui sera toujours là pour elle, même si elle commet des erreurs impardonnable, même si elle n’est pas parfaite, même si elle se comportait comme je ne sais quoi. Parce que j’ai saisi une chose très rapidement, j’étais sa maman. 8 mois, où mon rôle dans ma tête s’est construit.

Vers 7 mois de grossesse, je suis allée faire la prépa accouchement. J’étais dans un mauvais jours, angoissée comme pas possible. J’avais saisi que de toute façon pour qu’elle sorte, fallait qu’elle naisse. Oh ça te fais peut être sourire, mais quand tu comprends que bientôt, elle va passer par ce petit passage étroit, y a de quoi flipper. 

Puis la sage femme, a eu à un moment donné une phrase qui aura été le déclic pour bien des choses. Elle m’a dit, c’est votre accouchement, votre naissance, sa naissance, c’est à vous de gérer, de contrôler. Si vous vous laissez embarquez dans vos angoisses, vous subirez et vous vivrez mal la naissance. 

Cette phrase a fait écho en moi, je n’aime pas subir, je préfère agir. Et c’est ce que j’ai fait. 

Je mettais préparé à sa naissance, pour le domaine médicale, je devais faire confiance à mon gynéco (qui a été parfait avec moi), pour le côté famille, c’était au papa de gérer, et moi, je me devais de vivre cette naissance avec le plus de bonheur, d’apaisement possible, en contrôlant ma douleur, et mais mes angoisses. 

Elle et moi, on s’est préparé, je me massais le périnée, le ventre, apprenais à respirer, et à vivre plus sereinement. Tout était prêt, maintenant, dans ma tête, je voulais vivre mon accouchement avec beaucoup d’amour. 

Et je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé cette nuit là à 4h du mat, mais j’ai su que c’était le jour J, et à partir de cette première contraction, elle et moi on a fait qu’un jusqu’à son arrivée dans mes bras… 

La semaine prochaine venez nous racontez vos dernières vacances ! 

Les participantes :

- Working Mum


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