Brit Air, compagnie aérienne régionale française créée le 26 juillet 1973 et filiale d'Air France, a inauguré le 19 juin sa liaison directe entre Lyon-Saint-Exupéry et Budapest, c'est la deuxième que propose Air France vers la Hongrie, l'autre est réalisée au départ de Paris. Pour l'instant, il s'agit de deux vols hebdomadaires à bord d'un Bombardier CRJ1000 de 100 places, de la multinationale canadienne. Départ de Lyon, le mardi et le jeudi à 10 h 55 et arrivée à Budapest à 13 h. Puis l'appareil repart à 13 h 45 et se pose à Lyon à 15 h 40. A partir du 22 septembre prochain, un autre vol sera possible le samedi. Lors du vol inaugural qui fut salué à son arrivée, comme le veut la coutume, par des canons à eau, 48 passagers étaient à bord du Bombardier. Cette nouvelle liaison favorisera les passagers se rendant dans le sud de la France, ils pourront emprunter le TGV dans la gare SNCF Lyon Saint-Exupéry qui jouxte l'aéroport, cela leur évitera comme jusqu'à ces derniers temps, d'avoir à transiter par Paris et parfois même d'avoir à changer d'aéroport, de Roissy à Orly par autobus, ce qui aux heures de pointe est fort long.
Fresh Air est la première compagnie aérienne gay, elle a effectué ses premiers vols à l'occasion des EuroGames 2012, qui se tenaient à Budapest du 27 juin au 1er juillet. La compagnie assure qu'elle accepte aussi les hétérosexuels, c'est ce que font aussi les EuroGames 2012. Fresh Air s'engage à offrir un service différent, amusant, confortable et élégant pour satisfaire les attentes des touristes, athlètes et toutes les autres personnes provenant de 32 pays qui empruntent ses avions pour se rendre aux EuroGames. Elle promet une atmosphère divertissante, joyeuse et détendue. Il est remis à tous les passagers de Fresh Air un DVD et une brochure traitant des clubs les plus dynamiques, des saunas, des théâtres, des installations sportives et autres points d'intérêt à Budapest. La compagnie espère que cette initiative lui sera profitable car les EuroGames ont attiré les années précédentes quelque 10.000 visiteurs européens. Les EuroGames dont c'est la XIVe édition, sont ouverts à tous, indépendamment du niveau de connaissances et de sport, de la nationalité, de l'âge et de l'orientation sexuelle. Se sont inscrits 3.800 sportifs pour 18 sports proposés et 6.000 participants qui peuvent assister à des conférences en anglais et en hongrois, à des ateliers et des soirées.
La soprano Sylvia Sass a interprété les plus grands rôles du répertoire sur les scènes les plus prestigieuses. Elle a travaillé avec d'illustres chanteurs, metteurs en scène et chefs d’orchestre. Elle fut révélée au public français dans une inoubliable Traviata, mise en scène par Jorge Lavelli au Festival d'Aix-en-Provence en 1976. Également peintre, elle a souvent exposé en Europe et elle écrit. Du 21 mai au 8 juin, elle était présente à Nantes à la deuxième édition des Art'Scènes dont le metteur en scène Thierry Pillon est le directeur artistique depuis l'an dernier, sous le parrainage de Jorge Lavelli. Dans des lieux insolites, concerts, spectacles, rencontres, cours, débats et projections cinématographiques alternent. Sylvia Sass y joue un rôle majeur et elle donne aussi des masterclasses inédites, deux heures de cours pour six artistes lyriques internationaux, ouvertes au public. Un concert de clôture a été donné à l'ENSA, École Nationale Supérieure d'Architecture de Nantes. La grande mezzo espagnole Teresa Berganza était l’invitée d’honneur de l'édition 2012, un concert hommage lui fut offert.
Cette année, la manifestation s'organisait autour de deux mythes célèbres, Dom Juan et Don Giovanni. Parmi toutes les manifestations proposées, ont été particulièrement appréciés "Don Giovanni", le film de Joseph Losey sorti en 1979, avec Ruggero Raimondi, Teresa Berganza, Kiri Te Kanawa, Edda Moser et José Van Dam. La projection fut suivie d’une rencontre avec Teresa Berganza. Ainsi qu'"Elvire Jouvet 40", film de Benoît Jacquot sorti en 1986, d'une durée de 62 minutes, il fut tourné en noir et blanc, sur la scène du Théâtre national de Strasbourg, où se donnait un spectacle inspiré des notes sténographiées que Louis Jouvet, professeur au Conservatoire, faisait prendre. De février à septembre 1940, le célèbre acteur donna sept leçons durant lesquelles il enseigna une scène du "Dom Juan" de Molière, les adieux d’Elvire, scène 6 de l'acte IV, à une élève de troisième année, Claudia.
Le 4 juillet à 19 h, le pianiste János Palojtay donnera un récital à l'Institut hongrois de Paris. Né le 13 janvier 1987 à Budapest, il commence à jouer du piano à cinq ans. A onze ans à peine, il remporte les concours de piano György Cziffra et György Ferenczy dans sa ville natale. Au cours de ses études, il se perfectionne auprès d'Imre Rohmann au Mozarteum de Salzburg. En 2011, il est diplômé de l’Académie de musique Franz Liszt. János Palojtay participe à divers festivals, tels que "Encuentro de música y academia de Santander", MusMA, Music Masters on Air, European Broadcasting Festival et il est régulièrement invité à des Masterclass organisées par des pianistes de renom tels Murray Perahia et András Schiff. Déjà concertiste expérimenté, il a donné des récitals à Séoul, Brno, Salzburg et Amsterdam et il joue également dans un ensemble de musique de chambre. Depuis 2008, il se produit régulièrement avec l’Orchestre du festival de Budapest. En 2011, il a été récompensé par le Prix Gundel qui lui a donné l’occasion de jouer aux côtés de Christopher Hogwood et de la Société philharmonique de Budapest.
Au programme du récital 4 juillet, "6 intermezzi op. 4" de Robert Schumann de 1832; les "n° 3 en si bémol majeur, Andante", et "n° 4 en fa mineur, Allegro scherzando", des "4 impromptus op. 142" de Franz Schubert de 1827; la "Polonaise-fantaisie en la bémol majeur op. 61" de Frédéric Chopin de 1846 et "Sonate n°3 en fa dièse mineur, op. 23, État d’Âme" d'Alexandre Scriabine, composée entre 1897 et 1898.
Comme chaque été, des concerts sont organisés au parc zoologique de Budapest. Cette année, ils auront lieu du 11 juillet au 22 août 2012. Inutile de préciser qu'il ne s'agit ni de feulements, ni de barrissements ni d'autres glapissements mais bien de musique. Les concerts commenceront à 20 h 30 avec placement libre, mais les portes ouvriront à 19 h et jusqu'au début du concert, les spectateurs pourront se promener à travers le parc zoologique et dans la serre. Il sera possible de prendre un repas ou une boisson au restaurant ou des glaces, cocktails et café au Café Gundel de la serre. Au programme de ces concerts, le Benkó Dixieland Band le 11 juillet, Orosz Zoltán "Balkán Projekt" le 18 juillet, Szalóki Ági "Bárcsak ez az éjszaka" le 25 juillet, Hot Jazz Band le 1er août, Molnár Dixieland Band "Pingvinek a táncparkettre!" le 8 août, Budapest Bár le 15 août et le Budapest Klezmer Band le 22 août. En cas de pluie, le concert est remis au lendemain à la même heure.
La célèbre mezzo-soprano autrichienne Angelika Kirchschlager, Kammersängerin de l'Opéra de Vienne, accompagnée par le pianiste anglais Julius Drake a enregistré 18 mélodies de Franz Liszt. Pour le second volume qu'Hypérion consacre à ces œuvres du grand compositeur, sous la référence CDA67934 (voir photo). Sur des textes de nombreux auteurs germaniques dont notamment Johann Wolfgang von Goethe et Heinrich Heine. On remarquera aussi "J'ai perdu ma force et ma vie" d'Alfred de Musset et "Jeanne d'Arc au bûcher" d'Alexandre Dumas père. Les 16 mélodies du 1er volume avaient été enregistrées en 2010 par le ténor américain Matthew Polenzani, sous la référence CDA67782.
Le musée du Jeu de Paume à Paris expose jusqu’au 23 septembre prochain des photographies de la Néerlandaise d’origine hongroise Eva Besnyö. Elle s'est principalement inspirée de son engagement politique et social dont elle a tiré des images simples d’une grande beauté. "Éva Besnyö, L'image sensible", est la première rétrospective française consacrée à cette artiste moins connue que ses compatriotes Capa ou Kertész. Née à Budapest le 29 avril 1910, elle était la fille d’un avocat juif et étudie la photographie dans le studio de Jozsef Pesci, une des figures majeures de la photographie hongroise. A vingt ans, elle quitte Budapest et s’installe à Berlin. A la fin de sa vie, elle définira cet épisode comme "une époque merveilleuse". "Une époque où j’étais totalement libre. Je n’avais pas besoin de gagner ma vie, je faisais ce que je voulais". Dans la journée, elle travaille chez un photographe de presse qui lui laisse une grande liberté et le soir, elle fréquente des milieux marxistes. Elle s’intéresse au monde ouvrier, aux chantiers, photographie les dockers ou les maçons. Elle retourne périodiquement en Hongrie et photographie les gitans. On se doute que le climat idyllique qu'elle a connu en Allemagne va finir par lui devenir pesant, aussi suit-elle à Amsterdam celui qui allait devenir son mari en 1933, le cinéaste John Fernhout. La mère de ce dernier, l’artiste Charley Toorop, lui ouvre maintes portes et une galerie célèbre lui organise très vite une exposition personnelle. Par la suite, elle réalise des photographies de compositions architecturales. Entre 1970 et 1976, Éva Besnyö est active au sein des Dolle Mina, l'un des premiers groupes militants féministes hollandais né en 1969, dont le nom rappelle une ouvrière du XIXème siècle, Wilhelmina Drukker, qui avait œuvré pour la condition féminine. Grâce à ses photographies, elle se fit la chroniqueuse du mouvement. Éva Besnyő meurt à Laren, aux Pays-Bas, le 12 décembre 2003.
"Super Mamika" qui a remporté le 2e prix du concours parole photographique, est une exposition originale qui se tient depuis le 15 juin à Bercy Village, ce centre commercial et de loisirs situé dans le 12e arrondissement de Paris, construit sur les anciens chais et entrepôts de Bercy. Super Mamika, c'est Frédérica Goldberger née le 17 janvier 1919 à Budapest, elle est la grand-mère du photographe Sacha Goldberger, né en 1968 d'un père normand et d'une mère juive hongroise. Depuis cinq ans, il la photographie dans des situations où voisinent la tendresse et l'humour et il montre que la vieillesse peut être joyeuse. Super Mamika est l'objet des 41 images que l'on peut voir sous les deux passages de Bercy Village, elle était présente le 14 juin lors du vernissage et a expliqué "Je n'aime pas me faire photographier… mais mon petit-fils a toujours le dernier mot avec moi. C'est comme un jeu". A cette occasion, elle a reçu de nombreux témoignages d'affection et a signé des autographes. Sacha Goldberger est un habitué du décalage et de la fantaisie qui émaillent ses œuvres vraiment originales et souvent fort drôles. L'exposition se tient jusqu'au 10 septembre. En vidéo, interview de l'artiste (en anglais).
En 1944, le réalisateur, producteur et scénariste Michael Curtiz, né Manó Kertész Kaminer, le 24 décembre 1886 à Budapest, remportait l'Oscar du meilleur film pour "Casablanca". Classé drame romantique, ce film culte américain de 102 minutes est sorti en 1942 avec des acteurs mythiques comme Humphrey Bogart et Ingrid Bergman. A cette occasion, Michael Curtiz avait reçu une statuette qui devait être vendue jeudi dernier aux enchères, pour un prix estimé entre 2,5 et 3 millions de dollars, selon la maison Nate Sanders qui organise cet événement. Elle porte à sa base une plaque indiquant "Academy first award to Michael Curtiz for the direction of Casablanca". En 2003, elle avait été acquise aux enchères pour 231.500 $ par le prestidigitateur américain David Copperfield, ce qui ne veut pas dire qu'il en soit le vendeur actuel, Nate Sanders étant très discret. Pour éviter que ces statuettes dorées ne fassent l'objet de transactions malhonnêtes, l'Académie des Oscars a imposé en 1950, un contrat à tous les lauréats. Ils doivent le signer avant d'être autorisés à emporter le trophée. Il leur est interdit "de vendre ou de se débarrasser de la statuette" et cette interdiction "s'applique aussi à leurs héritiers et cessionnaires". Ceci pour éviter que ladite statuette ne soit traitée comme un "bibelot commercial". Cette clause ne peut s'appliquer de façon rétroactive, aussi l'oscar de "Casablanca" y échappe-t-il. Il se murmure cependant que des oscars distribués après 1950 ne respectent pas le règlement et se revendent au marché noir.
2 juin 1880, Mary Victoria Hamilton, née le 11 décembre 1850 à Londres et divorcée du prince Albert Ier de Monaco, épousait à Budapest le comte hongrois Tasziló Festetics de Tolna, né à Vienne le 5 mai 1850 et mort au château familial de Keszthely le 4 mai 1933. Ils eurent quatre enfants. Elle mourut le 14 février 1922 à Budapest.
3 juin 1921, naissance à Budapest de la mezzo-soprano Klára Palánkay, grande interprète de Judith du "Château de Barbe-bleue" de Bartók et de la Reine Gertrude du "Bánk bán" de Ferenc Erkel. Elle mourut à Budapest le 24 janvier 2007.
3 juin 1925, naissance dans le Bronx de Bernard Schwartz. Ses parents, juifs hongrois, originaires de Mátészalka, y avaient émigré. Devenu Tony Curtis, il mène une carrière cinématographique bien remplie. On se souvient particulièrement de "Certains l'aiment chaud " qu'il tourna en 1959 avec Marilyn Monroe sous la direction de Billy Wilder, un autre émigré d'Europe centrale.
5 juin 1705, publication du "Mercurius Hungaricus", ce premier journal hongrois était édité par le prince François II Rakóczi.
7 juin 1840, naissance au château de Laeken de Charlotte, fille du roi de Belgique Léopold Ier et de Louise-Marie d'Orléans. Épouse de Ferdinand-Maximilien d'Autriche, frère de François-Joseph, qui deviendra empereur du Mexique. Elle finit ses jours enfermée au château de Bouchout où elle mourut le 19 janvier 1927.
7 juin 1896, naissance à Kaposvár d'Imre Nagy qui occupa plusieurs postes dans la Hongrie communiste. Il fut exécuté le 16 juin 1958 à Budapest.
7 juin 1897, naissance à Budapest de György Széll. Sous le nom de George Szell, il fut un grand chef à la tête de l'orchestre de Cleveland où il mourut le 29 juillet 1970.
8 juin 1867, François-Joseph Ier et l'impératrice Élisabeth sont couronnés roi et reine de Hongrie dans l'église Matthias de Buda. Franz Liszt dirigeait la Messe qu'il avait composée pour cet événement.
8 juin 1978, mort à Paris de Romola de Pulszky, veuve de Vaclav Nijinsky. Née le 20 février 1891 à Budapest, elle avait épousé le grand danseur à Buenos-Aires le 1er septembre 1913 et en eut deux filles Kyra et Tamara.
9 juin 1847, naissance de l'architecte Alajos Hauszmann à Buda. On lui doit notamment le New York et le palais Batthyány à Budapest, l'hôpital général de Cluj-Napoca ou le palais du Gouverneur à Rijeka. Membre de l'Académie hongroise des sciences, il mourut à Venise le 31 juillet 1926.
10 juin 1880, naissance à Nagykároly, actuellement Carei en Roumanie, de Margit Kaffka, écrivain qui participa à la revue Nyugat. Victime de la grippe espagnole, elle mourut le 1er décembre 1918.
10 juin 1976, mort d'Adolph Zukor. Le fondateur de Paramount Pictures Corporation, était né à Ricse, dans le département de Borsod-Abaúj-Zemplén, le 7 janvier 1873.
17 juin 1865, naissance à Boulogne-sur-Seine du comte Rudolph Festetics de Tolna. Son voyage de huit ans dans le Pacifique sud fit l'objet fin 2007, d'une exposition "L’aristocrate et ses cannibales" au musée du quai Branly à Paris. Il mourut en 1943.
18 juin 1868, naissance à Kenderes, dans le département de Jász-Nagykun-Szolnok, de l'amiral Miklós Horthy de Nagybánya. Régent de Hongrie de 1920 à 1944, il mourut le 9 février 1957 à Estoril au Portugal.
18 juin 1943, naissance à Budapest de la soprano Éva Marton, grande interprète du répertoire puccinien et wagnérien.
19 juin 1867, exécution à Querétaro de l'empereur du Mexique Maximilien, sur ordre de Benito Juárez. Ce frère cadet de François-Joseph Ier était né le 6 juillet 1832 au château de Schönbrunn.
20 juin 1919, mort à Budapest du peintre Tivadar Kosztka Csontváry. Il était né le 5 juillet 1853 à Kisszeben, aujourd'hui Sabinov en Slovaquie. Un musée lui est consacré à Pécs.
24 juin 1887, naissance à Budapest de l'écrivain, journaliste et traducteur Frigyes Karinthy. Mort le 29 août 1938 à Siófok où sa statue a été érigée dans Rózsa-liget.
28 juin 1831, naissance à Kittsee, aujourd'hui dans le Burgenland, du violoniste et compositeur Joseph Joachim. Sa petite-fille, Irène Joachim, née le 13 mars 1913 à Paris fut une célèbre cantatrice française dont l'interprétation de Mélisande dans l'opéra de Debussy fit date dans les années 40. Elle est décédée le 20 avril 2001 à Paris.
28 juin 1914, assassinat à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine où ils étaient en visite officielle, de l'archiduc François-Ferdinand, héritier de la couronne et de sa femme née Sophie Chotek. L'étudiant serbe de Bosnie Gavrilo Princip avait tiré sur le couple, ce geste entraîna la Première Guerre après l'ultimatum de l'Autriche à la Serbie le 23 juillet 1914.
29 juin 1879, naissance à Tiszacsécse de l'écrivain et dramaturge Zsigmond Móricz. Co-rédacteur en chef de Nyugat, il meurt à Budapest le 5 septembre 1942.