Réflexions sur la Beauté, à partir de textes de François CHENG
La beauté n’est pas nécessaire… Elle existe, alors qu’elle n’est pas nécessaire…
Dans le même ordre, il y a le beau, le bien et le vrai …
A l’ opposé le Mal. Sauf, peut-être que le mal n’est que l’absence de bien … ?
La beauté est-elle superflue ?
Elle semble répondre à mon « désir », à moins que ce soit mon désir qui se représente la beauté ?
Nous espérons échapper au Mal… mais, la souffrance est bien là !
Pourquoi la phrase de Dostoïevski : « C'est la beauté qui nous sauvera. » ?
Que possède donc la beauté, pour être plus que son apparence ?
Son essence est faite de mon désir du beau…peut-être, mais aussi dans son « être ». Il ( Elle ) est là, et j’aspire à partager la plénitude de sa présence …
La beauté advient, elle est un événement, une épiphanie… Comme le divin.
La beauté implique une rencontre… Il y a au minimum, le beau et le regard qui le capte. Au mieux, dans la rencontre, il y a une révélation comme un tableau est le fruit de la rencontre entre le paysage et le peintre…
La beauté est le résultat d’une composition : « Je cherche les notes qui s'aiment » Mozart :
La beauté est singulière.
« C'est la grâce qui se lit à travers la Beauté et c'est la bonté qui transparaît sous la grâce. Car la bonté, c'est la générosité infinie d'un principe (de vie) qui se donne. Les deux sens du mot grâce n'en font qu'un. » Bergson