J’entends et je lis depuis pas mal de temps de nouvelles expressions, de nouveaux mots …
entre les couguars, hyènes, grizzli, lionceaux et autres sex-friend …
comme s’il fallait tout le temps étiqueter des genres, des comportements, comme si c’était des nouveautés !
Tout ca parce que maintenant c’est plus médiatique, de notoriété publique …
Pourtant, ces comportements, ces relations ne sont pas nouvelles !
Moi-même, j’ai eu et j’aurai peut être ce genre de relation, des relations plus poussées, moins dans la norme. Car c’est bien de ça que je parle. Des relations différentes du classicisme.
Qu’est ce qu’une relation nommée « sex-friend » …
Moi ce que j’ai vécu, ce sont des relations « classiques » basées de la même façon que les autres. De l’attention, de la présence, des rires, des larmes parfois, des confidences, une complicité agréable et certaine. Mais tout cela ne se fait pas en une journée même si l’attrait, l’écoute, l’attention peuvent se trouver rapidement dans les oreilles, les mots de personnes rencontrées.
Et puis, il faut ajouter à cela quelque chose de bien plus intense, partagé, des émotions encore plus fortes et une part de sentiments pour éprouver et partager cela.
Ca peut même se faire à l’envers … totalement à l’envers …
commencer par rencontrer une personne, sourire, rire, provoquer l’envie, le désir.
Tenter une rencontre, tardive, nocturne. Proposer, expliquer, susciter une envie et un désir.
Voilà la rencontre, le moment à partager, les jeux de regards, les mots qui valsent, les perches qui se tendent, et le premier pas à faire, l’initiative à prendre.
Ce moment se vit, se savoure, est partagé et tout à chacun expose, exprime son ressenti.
Cet enthousiasme euphorique passé, on se regarde, on se découvre, on se parle, mais cette fois, le ton est plus amical, moins sexuel. On se dévoile, on s’écoute, on se raconte notre vie actuelle. Et comme pour se justifier, on raconte ce qui nous a fait arriver là, à cet instant post sexuel.
Et voilà, ce qui devait être qu’un moment de chair, se transforme en une relation plus complexe et sincère encore.
Parce qu’en se racontant nos vies, on se dévoile et on trouve parfois des commentaires agréables, du réconfort dans le discours de l’autre.
Et surtout, on se promet de se revoir ! Et cette promesse sera tenue !
Il suffit de respect, de courtoisie, de politesse pour tenir cette promesse et pas que pour profiter, pour savourer cette étreinte désirée … en tout cas, c’est ce que j’ai vécu.
Et c’est pour cela que je n’aime pas cet étiquetage généralisé, pour décrire des relations.
Est cette cette peur de l’inconnu, du non-vécu qui incite à qualifier ces relations ?
Je n’ai pas ressenti ces relations comme juste un prétexte pour évacuer ce manque (précédemment évoqué), il s’agit d’une relation bien plus forte que ça.