degré XXIX, IV
Publié le 07 juillet 2012 par Moinillon
Cet heureux
état de l'âme, quoiqu'il soit la perfection des cœurs parfaits, est néanmoins
susceptible de s'augmenter sans cesse et presque jusqu'à l'infini. C'est cette
tranquillité, ainsi que m'en a assuré un grand serviteur de Dieu qui en avait
fait lui-même la délicieuse expérience, laquelle sanctifie et purifie tellement
une âme, la détache et la délivre si victorieusement de toutes les affections
pour les choses de la terre que, par un ravissement tout divin, elle l'élève
jusque dans les cieux, et qu'après l'avoir conduite au port du salut, elle lui
fait contempler Dieu même. Eh ! n'est-ce point de ce ravissement céleste qu'il
avait peut-être éprouvé, que David veut parler, lorsqu'il dit :
que les
dieux puissants de la terre ont été extraordinairement élevés (Ps 46, 10)?
C'est encore ce qu'avait éprouvé ce saint religieux d'Égypte qui, au milieu de
ses frères, priait presque toujours les bras étendus vers le ciel.
saint Jean Climaque :
L'Échelle
sainte « Du ciel terrestre, c'est-à-dire de la paix de l'âme, qui la rend
semblable à Dieu en la perfectionnant et en lui procurant la résurrection avant
la résurrection générale »
Enregistrement en russe du 29
e degré : XIX
Запись 29-го слова Лествицы на русском языке
(О
земном небе, или о богоподражательном бесстрастии и совершенстве, и воскресении
души прежде общего воскресения.)