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Ce mal aimé...

Publié le 09 juillet 2012 par Nathanaelgaybipo
Ce mal aimé...
Cela fait deux ans qu'il est mort, cette amis rencontré dans un bar, un soir de solitude. Au début, je dois l'avouer, il me tapais sur les nerfs, je ne sais pas, sa façon de parler, son physique "hors norme" puis son addiction à l'alcool et aux drogues.
Quelques temps après notre rencontre amical dans ce bar, nous sommes allé a la plage, nous avons parlé de nous, de notre passé, de ce qu'on ne dis pas au gens habituellement. Je me sentais en confiance avec lui et lui aussi. J'ai tout appris de lui, il était bien plus âgé que moi.
Tout de suite, nous avons compris qu'entre nous ce ne serait qu'amitié, et quelle amitié, il est devenu mon confident, j'étais le siens, de ses amours j'ai tout sut, de sa maladie j'ai tout entendu.
Car oui, il était malade mon ami, le SIDA l'avait touché dans sa 29 ème année, à une époque lointaine ou on ne savais pas encore trop ce que c'était. Moi j'étais la pour lui, les soirs ou, fatigué de lutter il baissait les bras, j'étais la, je le réconfortais, je lui disais que tout allait passer, qu'un jour, très prochainement, on trouverait un traitement, un vaccins que sais je ?
Je comprenais d'autant plus son mal être car moi même souffrant de trouble bipolaire je savais ce que c'était que de vivre avec une maladie chronique, mais c'était pire car pour lui c'était l'incertitude du lendemain, ne pas savoir si a la fin de l'année il serait encore la. J'en ai passé des soirs a le prendre dans mes bras quand la douleur était trop forte.
Mais nous avons ris également, nous avons eu des fous rire, il a aimé des hommes aussi et j'étais la pour recueillir ses confidences, mais l'amour le vrai, il ne l'a pas eu, il en était conscient, il se contentait de relation de basse qualité car comme il disait, c'était mieux que rien.
Il buvait, beaucoup, plusieurs fois par jour, il se droguait, un peu moins vers la fin, mais que pouvais je y faire ? Je n'étais pas son père, juste son ami, non pas juste. Son ami.
Hélas, la drogue, l'alcool et la maladie ne font pas bon ménage, il a déclaré un cancer, un long cancer qui la rongé sur plusieurs mois, j'étais la a l’hôpital, lors des chimios, je voyais qu'il se laissait mourir, j'essayais de le faire remonter mais c'était peine perdue, quand un être humain a décidé que c'était la fin, on peut faire tout ceux qu'on veut c'est inutile.
Au état unis, certains malades du SIDA en fin de vie son porté a bout de bras pour ne pas mourir seul mais accompagné et touché par des personnes. ils meurent vite d'après ce que j'ai lu, car la chaleur humaine les laisse partir apaisé ils ne sont pas seul donc il se relâche il ne lute plus ils sont accompagné et disparaissent assez calmement .
Mon ami n'a pas eu droit à ça, il est mort seul, dans un centre de soin palliatif au mur défraîchis, aux infirmières froide habituée a la mort, il est mort dans une solitude inacceptable, même sa famille n'était pas là. Au moment de sa dernière heure, moi j'étais la, je n'ai pas parlé, j'ai juste attendu, je lui tenais la main c'est tout, son agonie à duré un petit moment puis il est partit comme si il n'avait jamais vécu, son visage n'était pas tordu ni convulsé, il avait l'air de dormir tout simplement.
Je penses a lui chaque jour mais encore plus aujourd'hui.
Bon lundi à vous.
Nathanaël.

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