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Bébé nage tout seul → La survie dans l’eau devrait être enseignée bien avant huit ans, croit un professeur de natation

Publié le 09 juillet 2012 par Nuage1962

A chaque saison estivale il y a des enfants qui meurent noyé mais cette été, il y a plus de 40 noyades au Québec et la plupart sont des enfants mort dans des piscines .. Les cours de natations pris très jeunes seraient je pense un des meilleurs moyens de préventions .. mais aussi on devrait obliger toutes personnes qui ont des piscines, peut importe s’ils ont des enfants ou non,  de mettre une haute clôture qu’un enfant seraient incapable d’ouvrir
Nuage

 

Bébé nage tout seul → La survie dans l’eau devrait être enseignée bien avant huit ans, croit un professeur de natation

Bébé nage tout seul → La survie dans l’eau devrait être enseignée bien avant huit ans, croit un professeur de natation

Marc-Antoine, un an, apprend à sortir de la piscine lors d’un cours donné par Régent LaCoursière. D’ici quelques mois, il sera à même de survivre seul s’il tombe à l’eau accidentellement.

SARAH BÉLISLE

JOURNAL DE MONTRÉAL

Les LaCoursières enseignent la survie dans l’eau aux bébés depuis 55 ans. Initier les enfants à l’âge de huit ans comme le veut Québec, c’est trop peu trop tard selon eux.

Les noyades, notamment celles de bambins, se multiplient au Québec cet été.

Afin d’en réduire le nombre, le gouvernement rendra obligatoire le cours Nager pour survivre en troisième année du primaire.

Un effort louable qu’applaudissent Régent et Mary LaCoursière de l’École de natation Régent LaCoursière. Chez eux, les bébés s’y initient toutefois dès les premiers mois de leur vie.

« C’est une bonne chose de rendre les cours obligatoires, mais on pourrait commencer en pré-maternelle », propose l’ancien champion de natation.

« C’est mieux que rien, mais même à cinq ans, c’est déjà trop tard », ajoute son épouse et associée.

Elle souligne du même souffle que les morts des dernières semaines sont non seulement « horribles », mais aussi évitables.

Il nage à deux ans

C’est évidemment prenant pour les parents.

« On dit qu’on n’a pas le temps. Mais il faut le trouver, il faut le prendre. C’est tellement important, » lance M. LaCoursière.

La méthode fait ses preuves à l’école de natation LaCoursière, assure fièrement son propriétaire.

Les bébés peuvent participer aux cours dès six semaines d’âge. À l’aide de différents outils de flottaison, M. LaCoursière les initie à la piscine de façon progressive.

Après quelques mois, les enfants peuvent littéralement être lancés dans l’eau par le moniteur.

Ils ont alors appris à ne pas paniquer. Ils remontent à la surface. Ils se placent sur le dos. Puis, ils regagnent le bord du plan d’eau à la nage. Dès l’âge de deux ans, ils sont capables de faire une longueur de piscine ainsi.

« Primordial »

C’est le cas de Marc-Aurèle qui vient tout juste d’avoir trois ans. Pour son papa, Yves Sauriol, apprendre à se débrouiller ainsi, « c’est primordial ».

Le plus tôt est le mieux, croit-il.

Il ne s’agit pas que de surveiller les enfants quand ils sont dans l’eau, il faut aussi leur montrer à nager, plaide le père de famille.

À un an, le petit frère de Marc-Aurèle, Marc-Antoine, a besoin de flotteurs pour réussir l’exercice. Mais ses parents voient l’amélioration de semaine en semaine.

« On les a inscrits pour qu’ils puissent mieux profiter du plaisir de l’eau. C’est sûr que je ne veux pas qu’ils se noient », explique Ève, leur maman.

L’organisme SécuriJeunes Canada indique que les jeunes de moins de cinq ans sont tout spécialement à risque de se noyer.

Souvent incapables de nager, leurs poumons sont plus petits que ceux d’un adulte. Ils peuvent se noyer dans aussi peu d’eau que 2,5 centimètres d’eau.

Pas réaliste

« Si on était capable d’offrir le cours à partir de la prématernelle, ce serait effectivement une bonne chose », convient Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage.

Mais attention, prévient-il. C’est impossible dans l’état actuel du système scolaire québécois.

Entre autres, le ratio accompagnateur – enfants devrait être beaucoup plus élevé, explique-t-il.

La meilleure des préventions reste de rendre les piscines inaccessibles sauf lorsqu’il y a une surveillance de tous les instants, conclut-il.

http://www.journaldemontreal.com



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