Bonheur et privation...

Publié le 10 juillet 2012 par Solyzaan

Il faut impérativement que la joie de vous retrouver et celle de pouvoir à nouveau partage s'expriment ICI. L'oeil s'humidifie  simultanément à la fixation du sourire (les zygomatiques tiraillent par manque d'entraînement ).

Et là survient cette question : "mais pourquoi s'être privé d'un tel bonheur si longtemps ?"

Les besoins de solitude voire d'isolement se sont toujours fait ressentir. Ils se dosaient différemment avec des pauses bien plus courtes. Chacun adopte un mode de "survie" qui lui est propre et apprend à "doser" pour atteindre l'équilibre.

Certaines épreuves vous coupent de tout. Le "subi" et le "voulu" se cotoient, se mariant ou s'entrechoquant. Besoin de se préserver pour continuer à vivre, de se concentrer voire de se replier sur soi-même.

Le rapport à l'Autre ne s'est jamais  établi de manière anodine. L'Autre peut être l'ennemi comme il peut être l'Ami (tout comme son propre Moi- sensé nous "préserver"-peut  également jouer ces deux rôles antagonistes). La période de l'enfance, l'éducation, me semblent cruciales dans l'établissement des rapports à l'Autre.L'enfant donne tout avant qu'on ne lui apprenne que l'Autre peut être un danger...

J'aimerai être plus claire - mais...J'aimerai "témoigner" - mais...Toutes les barrières ne sont pas tombées, toutes les craintes ne se sont pas envolées. Le progrès est visible tout comme d'autres volontés et  d'autres clartés - mais...

Sans les "mais", la vie serait-elle "trop" facile...(ce qui m'amène à poser cette autre question : le "trop" existe-t-il vraiment dans sa version positive ...).

Bon allez il se fait plus que tard et il est vraiment temps que je m'endorme... enfin...

Bonne nuit...