La scène se passe un samedi matin vers 11h45. Je m'arrête devant un point presse, relais colis pour une paire d'Adidas. La machine pour scanner et retrouver les paquets ne marche pas, faut attendre 10 minutes. Pas aimable le mec. En attendant, je parcours du regard les différentes revues et prend le Voici (oui...) du jour. Prix exceptionnel de 1 euro.
Sur ce, une femme que je n'avais pas vu depuis très longtemps (et que j'aime de tout mon coeur) entre dans la presse. Retrouvailles, papotages, rires, blabla, piplettages et compagnie.
La machine remarche. Hop, tenez madame votre paquet. Merci, au revoir monsieur !
Me voilà dehors, devant ma voiture, ma boîte de chaussures dans les mains. Ma boîte de chaussures et mon Voici.
Merde ! Le Voici ! Je l'ai pas payé !
1 euro...
Y'a quelques temps/années/mois/semaines/jours/allez savoir..., je ne me serais même pas poser la question. Je serais partie illico. J'ai oublié de payer, même pas fait exprès, 1 euro, tant pis, c'est marre, j'me casse. 1 euro, 10 euros, 30 euros, c'était pareil.
Mais là, vois-tu pas que je culpabilise comme une dinde avec mon Voici devant ma bagnole.
Je retourne dans le point presse.
J'explique l'erreur au vendeur, il me regarde sans aucune expression, sans applaudissements ou autre Hourra Hourra auxquels je m'attendais un peu. Nan, le mec, rien, l'air limite décédé. Je lui donne 1 euro. Je sors et voilà que je me sens encore plus dinde avec mon Voici payé.
L'honnêteté, c'est nul en fait.