Mick Jagger, Keith Richards, Ronnie Wood and Charlie Watts le 11 juillet 2012 devant The Marquee Club à Londres. (Handout /REUTERS)
VIDÉOS - Le groupe culte fête ses cinquante années de carrière. Retour sur ses plus grands tubes.
Le 12 juillet 1962, un tout nouveau groupe, formé de Brian Jones, Mick Jagger, Keith Richards et trois autres musiciens faisait ses premiers pas sur scène, au Marquee Club, à Londres. Cinquante ans après, jour pour jour, les traits sont tirés, les rides apparentes. Certains membres ont été remplacés, mais les Rolling Stones demeurent. Pour fêter leur longue carrière, les musiciens sont revenus sur le lieu de leur premier concert, pour une photo historique.
«On a commencé comme un groupe de blues, à jouer dans des clubs et puis on s'est retrouvés à remplir les plus grands stades du monde avec un genre de spectacle qu'aucun d'entre nous n'aurait jamais imaginé au départ», s'émerveillaient encore les Stones en mars dernier, sur leur site officiel, en résumant «cinquante années fantastiques».
Ainsi, pour célébrer cet anniversaire, une exposition photographique s'ouvre jeudi à Somerset House, à Londres, The Rolling Stones: 50, et coïncide avec la publication d'un livre du même titre.
Devenu aujourd'hui l'un des plus grands groupes de l'histoire de la musique, ils ont débuté dans ce fameux lieu avec, entre autre, Mick Jagger au chant, Brian Jones et Keith Richards à la guitare. Le bassiste Bill Wyman et le batteur Charlie Watts les rejoindront ensuite pour compléter la formation originale qui signera, en 1963, son premier contrat.
Au printemps de cette même année sort Come On, une reprise du titre de Chuck Berry, qui deviendra alors leur premier 45 tours.
Come On (1963):
S'ils atteignent la première place du hit-parade en 1964, leur premier véritable tube paraît au mois d'août 1965. Satisfaction devient l'hymne du groupe grâce à son riff légendaire qui, un demi-siècle après n'a pas pris une ride.
(I Can't Get No) Satisfaction (1965):
Paint it Black (1966):
Devenus de véritables stars, leur genre contraste avec celui de leurs célèbres «ennemis» les Beatles qui cultivaient (du moins à leur début) plutôt avec un style de gendres idéaux. Leur image sulfureuse prend même parfois le pas sur leurs compositions musicales. Ce qui n'empêchera pas la sortie de l'album Beggars Banquet, considéré comme leur premier grand chef d'oeuvre.
Sympathy for the Devil (1968):
L'opus suivant, Let it bleed (officiellement leur huitième album), sorti en 1969, est considéré comme l'un des meilleurs albums de la formation britannique. Il contient certains grand standards comme Gimme Shelter, Love in vain ou encore You can't always give what you want. Mais il est surtout le dernier opus auquel a collaboré Brian Jones.
Gimme Shelter (1969):
You can't always get what you want (1969):
Officiellement, ce dernier veut se consacrer à sa carrière solo et prendre ses distances avec les Stones. Mais il connaît une forte addiction aux drogues et sera retrouvé mort, en juillet 1969, au fond de sa piscine. Amputés de leur fondateur, mais plus forts que jamais, les Stones embauchent Mick Taylor et entament, dans les années 70, l'apogée de leur carrière.
Désormais, le groupe décide de s'autoproduire sous le label Rolling Stones Records, dont sera publié en 1971 le premier album, Sticky Fingers, et sa légendaire pochette conçue par Andy Warhol.
Wild Horses (1971):
L'année suivante voit naître Exile on Main Street , dont l'enregistrement à Villefrance-sur-mer, en France, est entouré des plus folles rumeurs.
S'ensuit une longue période de voyages qui les conduit à travers le monde, de la France à la Jamaïque, en passant par les États-Unis. Fruits de ces longues tournées, Angie sort en 1973 et s'impose comme la ballade la plus populaire des Stones.
Angie (1973):
En 1975, Ron Wood intègre la formation en remplacement de Taylor. Les Rolling Stones aboutissent ainsi à leur forme définitive. Cette arrivée est salutaire car le groupe, dépassé par des adddictions à la drogue et par les turbulences de leur vie privée, a de plus en plus de mal à entrer en studio. Malgré la domination du punk et du disco, à la fin des années 70, il parvient tout de même à atteindre la tête des charts.
Miss You (1978):
Dès 1978, les Stones sont l'un des premiers groupes à se produire dans des stades.
Ces dernières années resteront marquées par les brouilles incessantes entre Mick Jagger et Keith Richards. Ce dernier reprochera au leader de nombreuses choses, dont son anoblissement par la reine d'Angleterre, en 2002. Mais les deux frères ennemis finiront toujours pas se retrouver sur scène.
Start Me Up (1981):
L'introduction au Rock & Roll Hall Of Fame à Cleveland scellera le destin d'un groupe qui a vendu plus de 200 millions d'albums, et qui continuera à enchaîner les immenses concerts. La dernière tournée en date , A Bigger Band (2005-2007), est d'ailleurs la plus lucrative de l'histoire de la musique.
Keith Richards a récemment déclaré que le groupe avait commencé à reprendre les répétitions et que 2013 était une date plus «réaliste» pour voir les Stones sur scène. Le rendez-vous est pris.
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