Il n’est pas possible de retracer ici le contexte historique de cet événement, qui fut décisif tant dans l’histoire de la Reconquista que dans la constitution de l’entité espagnole tout entière et la paix de l’Europe. La Navarre lui doit les armoiries qu’elle porte encore aujourd’hui avec fierté.
On se reportera, en langue française, à l’article détaillé consacré à cette bataille sur Wikipedia, et en langue espagnole, à l’article qui lui consacré par M. José Javier Esparza sur le site de La Gaceta, avec un intéressant plan de l’évolution de la bataille [photo ci-jointe].
Comme toujours, l’idéologie et l’imbécilité modernes opèrent sur de tels éléments historiques leur puissance négatrice et dissolvante. Tandis qu’en Espagne, où tant de forces centrifuges s’exercent de nouveau, cet anniversaire revêt pour beaucoup une importance particulière, ne serait-ce que parce qu’il célèbre l’action héroïque d’un peuple unifié, en des circonstances qui devaient décider de sa vie ou de sa mort comme peuple libre et chrétien, d’autres cherchent à en étouffer misérablement la mémoire. Ainsi, évidemment, des milieux “éclairés”.
On ne s’étonnera guère, par conséquent, que les autorités politiques, hormis la mairie locale de La Carolina (Jaén), aient unanimement décidé de boycotter l’événement au nom du “pacifisme” (sic). Ainsi, naturellement, de la Junte d’Andalousie et de la Députation provinciale de Jaén, qui sont aux mains des socialistes. Seule la Communauté forale de Navarre – pour son plus grand honneur – collabore à la célébration des événements organisés pour commémorer la victoire chrétienne.
La Maison Royale d’Espagne, quant à elle, a décliné toute participation, bien qu’elle y ait été invitée depuis deux ans.
Mais comment s’étonner de cette réaction ?
L’impiété est le plus grave encore – et nous parlons de cette forme particulière d’injustice qui consiste à refuser reconnaissance et gratitude à ceux auxquels on doit pourtant tout.
Oublions pour l’heure ces médiocres gens. Hermas.info s’unit de pensée et de cœur à ceux qui, ne reniant rien de ce qu’ils sont ni de l’histoire qui les a forgés, commémorent en ce moment même ce glorieux événement et la mémoire des quelque 25.000 soldats tombés pour que l'Espagne reste chrétienne.