L’amour est dans le près #7

Chaque lundi soir, nous pouvons retrouver l’amour est dans le près 7ème édition sur M6.

Comme chaque année, nous avons eu le droit au visionnage rapide de profil d’agriculteurs recherchant l’amour, le vrai, celui qui dure toute une vie. Quelques minutes nous permettant de fantasmer ou pas, sur un mec ou une nana ayant peut être les mêmes envies que nous : Trouver celui ou celle qui partagera notre vie pour le meilleur et pour le pire. 

Suite à cela, ces candidats reçoivent un nombre important de courriers. ils sélectionnent, et choisissent quelques prétendantes pour les caster au speed dating sur Paris. 

Vient la rencontre, stressante, angoissante, quelques minutes pour se parler, se découvrir et  pour peut être être vivre quelques jours ensemble afin de faire plus amples connaissances. 

Généralement, je ne suis pas friande de ce genre d’émission, j’ai du mal à concevoir que l’on peut tomber éperdument amoureux de quelqu’un avec une lettre, une rencontre de 5 min, entouré d’un facteur stress important que provoque les caméras. Et en même temps, ces candidats sont touchants, on ressent leurs envies de vivre heureux et amoureux, on découvre des personnalités drôles et charismatiques, des histoires durs. En fait, on regarde un programme où ce sont des gens comme nous pour la plupart, qui ont comme tout le monde, envie d’être avec quelqu’un, de construire un couple, une vie, d’évoluer vers une vie de famille. 

Alors on s’identifie un peu (oui quand on est célibataire, savoir que d’autres peuvent ressentir la même chose que soi, ça fait du bien, on se sent moins seul), on se permet de rêver aussi ( et oui,si eux réussissent à tomber amoureux et à construire pourquoi pas nous ?). 
Et puis à côté de tout ça, on s’attache à ses personnes, à leur personnalité, à leur humour, leur blessure, leur vie, leur métier.
Personnellement, quand je les regarde, je suis admirative. Ils vivent de leur métier, sacrifie tout ou presque, ne connaissent pas le mot vacances, et surtout ne se plaignent pas de ce qu’ils ont.

Bon maintenant, il n’empêche, que je ne suis pas de celles qui va envoyer une lettre et fantasmer sur un agriculteur. Ca impliquerait trop de choses comme se déraciner de sa ville, faire des concessions, accepter de repartir à 0, vivre quasiment isolée, et partager sa vie avec un homme dont la priorité resterait sa terre.

Bref chacun son truc, mais ce soir enfin en replay, je visionnerais l’émission n° 3. En plus, pour une fois, on va parler de ma région, avec Annie l’Eurélienne !