A moins que je ne me trompe, chez nous, ont dit plus avoir droit au chapître au lieu de voix au chapître, mais qui en somme signifie la même chose. Alors que l’expression a pris naissance en affaires religieuses
Nuage
Avoir voix au chapitre
Être consulté, avoir le droit d’exprimer une opinion, de participer à une délibération.
Par extension : avoir de l’influence, avoir autorité pour se mêler d’une affaire.
Ce chapitre-là n’a strictement rien à voir avec celui d’un livre.
Le nôtre remonte au Moyen Âge. Il concerne le clergé dans lequel le chapitre désigne à la fois le corps des chanoines d’une cathédrale ou d’une église importante, l’assemblée des moines et chanoines qui traite des affaires de leur communauté et le lieu dans lequel se tient cette assemblée.
Celui qui avait voix au chapitre était celui qui pouvait participer aux prises de décisions, celui qui avait une voix lors des délibérations aux cours des assemblées, droit qui était ouvert aux chanoines et à leurs supérieurs comme les évêques, mais pas aux serviteurs et moinillons également présents.
L’expression, qui a gardé le sens d’origine, ne semble apparaître qu’au XVIe siècle, malgré l’ancienneté des chapitres.