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Les vétérans de la bataille d’Angleterre commémorés

Publié le 17 juillet 2012 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Grâce à la connexion du Yorkshire Air Museum & Allied Air Forces Memorial avec le Chef de la Royal Air Force, Air Chief Marshal Sir Stephen Dalton et le Chef de l’Armée de l’Air Française, Général Jean-Paul Paloméros (tout deux vice-présidents du Yorkshire Air Museum) et avec le support des gouvernements français et britannique, une cérémonie formelle fut prévue pour présenter les médailles de guerre aux familles de René Mouchotte et d’Henry Lafont.

En tant que pilote français anonyme, René rejoignit la Royal Air Force. Trois ans plus tard, le 1er Septembre 1942, René Mouchotte, meneur d’Escadrille, pris commande de l’Escadrille N.65 de la Royal Air Force (haut record d’avions ennemies abattus). Il devint le premier aviateur d’un pays non britannique à diriger une Escadrille de Chasse de la Royal Air Force. Il fut aussi récompensé de la Distinguished Flying Cross (DFC). Capitaine charismatique, il dirigea le reconnu Biggin Hill Wing avec qui en 1943, il détruisit une partie du 1000e avion allemand abattu – célèbre base de chasse des lignes principales.

Le 27 août 1943, avec Clostermann, son ailier, il dirigea son Escadrille pour escorter les bombardiers de l’USAF pendant l’opération Ramrod S.8 – la première mission de jour sur le site des missiles V2 dans le Nord Pas de Calais. Ils furent attaqués par un grand nombre de chasseurs de la Luftwaffe et son ailier disparu. Les derniers mots de René furent: "Je suis seul avec les bombardiers", et ce fut la dernière fois qu’il fut entendu. La perte pour l’Escadrille de cet charismatique et important tacticien fut immense. René Mouchotte vola 1,748 heures et fit 382 missions en seulement 3 ans.

Son nom fut donné à la rue principale le long de la gare Montparnasse à Paris et à plusieurs lieux en France. Son journal de guerre n’était pas destiné à la publication, mais "Les Carnets de René Mouchotte" fut publié en 1949 et traduit en anglais en 1956. Le livre fournit une lecture extrêmement émotive et souvent une vérité inconfortable sur la vie des jeunes aviateurs et leurs minces chances de revenir de missions. Le fait qu’il ne soit pas prévu à la lecture montre un coté plus sinistre de la bataille d’Angleterre comparé à beaucoup d’autres livres qui furent écrits avec le recul.

Ses mots prophétiques, furent écrits dans son journal en 1940 et devinrent finalement son épitaphe, disent tout sur un homme à qui tant l’Armée de l’Air que la Royal Air Force sont fières d’avoir eut dans leurs rangs, et pour le peuple d’Europe pour être reconnaissant de son sacrifice.

"Si le destin ne m’accorde qu’une courte carrière de combattant, je remercierai le ciel d’avoir donné ma vie pour la libération de la France. Dites à ma mère que j’ai toujours été très heureux et remerciant pour l’opportunité qui m’a été donné de servir Dieu, mon pays et ceux que j’aime, et que, peu importe ce qu’il arrive, je serais toujours prés d’elle."

Henry Lafont fut le dernier survivant français de la bataille d’Angleterre et le plus jeune.

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