Au cours des années 50/60, les maitres du monde, c’était eux. Le Rat Pack reignait sur Las Vegas, Hollywood, et même à Hyannisport chez les Kennedy. Sous la coupe du couple Bogart/Bacall, on retrouvait parmi cette bande de potes Sinatra, Dean Martin, Peter Lawford, Sammy Davis Jr, Joey Bishop mais aussi quelques femmes comme Shirley Mc Laine ou Judy Garland.
On sortait du muet, Hollywood produisait en masse des starlettes esclaves des grands studios de cinéma, l’avènement de la télévision dans les foyers permettait à un Kennedy de jouer de son image pour séduire les foules, Giancana et la mafia flirtaient avec la politique mais aussi avec les actrices, J.Edgar Hoover veillait au grain avec » la grande menace communiste » en plaçant sur écoute les artistes. A l’époque, tout était permis, ou presque sous le soleil de L.A. Et pour certains, cela a mal fini.
Vous l’aurez compris, comme beaucoup, je trouve cette époque absolument fascinante. Il y a tous les ingrédients d’un bon scénar pour passionner les foules. Alors à compter d’aujourd’hui, une nouvelle catégorie du nom d’ « Hollywood Stories » voit le jour sur ce blog: vous y trouverez des anecdotes illustrées de cette époque. Et, puisque je vous parle du Rat Pack, je vous recommande vivement le livre ci-dessous que j’ai eu l’occasion de lire l’été dernier:
Une Histoire américaine ou l’histoire d’un groupe de bringueurs, de dragueurs invétérés surnommé le Rat Pack (la bande de rats). Une association d’un genre particulier entre les meilleurs performers américains des années 1960 : Frank Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Jr., Peter Lawford, et Joey Bishop.
Fumeurs de Chesterfield, inconditionnels de Jack Daniel’s, écumant les palaces de Las Vegas des dollars plein les poches, partageant le lit de dizaines, de centaines de femmes – et quelles femmes ! Marlene Dietrich, Marilyn Monroe, Ava Gardner, Kim Novak ou Mia Farrow –, ils séduisirent jusqu’aux rois de la pègre Sam Giancana ou Meyer Lansky.
Plus original encore, ils s’engagèrent sur le terrain politique en faisant campagne pour John F. Kennedy lors de l’élection présidentielle de 1960 et incarnèrent ce moment décisif de la société américaine au tournant des sixties. Une société conservatrice que ne tarderait pas à bousculer la révolte des teenagers, rebelles sans cause, émules de James Dean et des premiers rockers. Une société gangrenée par son racisme. Une société où show business, politique et Mafia semblaient faire bon ménage.Sur fond de légèreté et de dérision,
Une histoire américaine raconte cette époque glorieuse et insouciante, celle qui précéda les années d’airain, Dallas et le Vietnam. L’époque des Happy Days préfigurant Woodstock et la révolution des mœurs.