Doris Wallis est un épouvantable personnage. A bitch. Silly Cow", disait Ben Elton dans son titre original. Une méchante, haineuse, rageuse, injuste, ravageuse, dévastatrice, ignoble… Une merveilleuse salope. Côte de carne grillée sur son lit de piment de Cayenne. Tentation bien trop grande pour qu’une gourmande comme moi sache y résister. Et lorsque le steak au poivre enchaîne sur, non pas une, mais quatre cerises sur le gâteau, ce serait tout simplement un péché de ne pas succomber!
Donc, pour résumer cinq ans en quelques lignes, le projet Doris Darling est né sous l’égide d’un triple coup de foudre. Marianne Groves déniche un texte sur les étagères d’une librairie anglaise. Jean Robert-Charrier glisse la traduction dans sa valise à l’occasion d’un voyage lointain. Marianne Sergent endosse le rôle avec une santé inégalable... Amélie Etasse, Éric Prat, Yannick Laurent, Thierry Lopez la rejoignent. Et Jean-Claude Camus dit oui.
Happy dinguerie. C’est tout le sens de notre travail, et qu’on ne s’y trompe pas, ça va être du sport. Vous en dévoiler plus serait gâcher votre plaisir de spectateurs, car Doris Darling est, aussi, une comédie à suspense… Bette Davis le disait mieux que quiconque: "Fasten your seat belts. It’s gonna be a bumpy night!" Marianne Groves, adaptatrice et metteur en scène.
Avec Marianne Sergent, Amélie Etasse, Yannick Laurent, Éric Prat, Thierry Lopez.
Scénographie: Gilles Touyard Lumières Orazio Trotta
Vidéo: Groupe Razmar
Conception sonore: Madame Miniature
Stylisme: Blandine Vincent
Maquillages: Guillaume Bellu
Coiffures et perruques: Jérôme Caron
Chorégraphies: Esther Linley
Coordination physique: U-Men Stunt
À partir du 14 septembre 2012
Du mardi au samedi à 20h30
Le dimanche à 15h
Théâtre Petit Saint Martin, Paris