En réaction, le chercheur d'Amnesty International spécialiste de l'Éthiopie a déclaré:
i["L'emprisonnement d'Eskinder [Nega], d'Andualem [Arage] et de Nathnael [Mekonnen] reflète bien la détermination du gouvernement éthiopien à réduire au silence toutes les voix dissidentes du pays. Ces trois hommes sont des prisonniers d'opinion, condamnés et jetés en prison en raison de leurs activités légitimes et pacifiques. Ils doivent être remis en liberté immédiatement et sans condition.
Sur de nombreux plans, ce procès était loin d'être conforme aux normes internationales d'équité. Les cinq autres hommes condamnés aujourd'hui doivent être rejugés ou libérés.
Le gouvernement éthiopien traite les appels à manifester pacifiquement comme des actes de terrorisme et il rend illégales les activités normales des journalistes et des membres de l'opposition."]i