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Un été pourri, mais des festivaux bien sympas ! – part one Tempo festival (Jali, Suarez, Julien Clerc)

Publié le 21 juillet 2012 par Anaïs Valente

Ouiiiiiiiiii (comme dirait Nadeuge en se la jouant otarie – je sais, mes références sont à chier, mais ça fait un bail que vous le savez), on dit pas des festivaux mais des festivals (bal, cal, carnaval, chacal, festival…), mais qu'importe, j'aime dire les festivaux, comme j'aime aussi dire les raux de chemin de fer, faut pas chercher à comprendre. 

Ouiiiiiiiiiiiii, j'ai vu des concerts ces derniers jours.

Grosse appréhension vu la météo pourrite de chez pourrite, qui me donnait plus envie de me lover sous une couette devant un bon DVD que d'aller me les cailler (même si j'en ai pas) sous un sac poubelle à vague allure de coupe vent coupe drache nationale, mais faut ce qu'y faut.  Et quand faut y aller, faut y aller.

On commence donc par le Tempo Festival, avec Jali, Suarez et Julien Clerc.

Meteo.be annonce une soirée et une nuit sèches sur tout le pays, youpiiiiiiiiiiiie, réjouissons-nous.  Il pleut toute la journée, mais je ne m'inquiète pas, soirée et nuit sèches, on vous dit.

A notre arrivée, Jali est en plein concert.  Sympa.  Dynamique.  Jolis morceaux, même si je n'en connais qu'un qui dit "ça fait boum boum boum".  Chouette début de soirée.

Puis Suarez, nos chouchous à Mostek et moi, surtout Marc miam miam, of course.  Toujours le même plaisir de les voir, même s'ils devraient modifier un peu le blabla des intermèdes car, après les avoir vus euh, combien de fois cette année déjà, 'tendez je compte, oh ben cinq ou six, ça devient un peu répétitif.  Mais ce qui ne l'est pas, répétitif, c'est le regard qui ferait fondre l'iceberg du Titanic de Marc miam miam, et puis sa petite gueule d'amour, et puis ses chansons langoureuses, et puis et puis et puis.  J'aime Suarez depuis mes premières Franco, où Mostek me les avait fait découvrir, qu'elle en soit remerciée à tout jamais. 

Et pour la petite histoire, leur album est sorti il y a déjà quelques semaines en France, excusez du peu, avec plein plein de morceaux bonus (un sujet douloureux pour moi, que j'évoquerai un jour avec vous, si vous le voulez bien, et même si vous le voulez pas d'ailleurs).  Et quand un groupe belge envahit l'hexagone, il faut le dire, le crier, le hurler… et l'acheter !  Allez les Français, don't hesitate, vous ne le regretterez pas.

Ensuite, la pluie.

Beaucoup de pluie, alors que Julien Clerc arrive à peine sur scène (tchu, j'avais écrit seine, trop d'eau rend maboul).

Je porte plainte contre meteo.be, pour publicité mensongère pro soleil, à l'image des bourgmestres de la côte qui ont fait pareil contre meteobelgique.be, pour annonces intempestives de mauvais temps.

Nous nous emballons le mieux possible dans nos sacs poubelle.  Mostek se transforme en extra-terrestre argenté et moi en extra-terrestre bleuté.   Sexy au possible.  Glamour vache.

J'oublie vite les gouttes qui tombent, grâce à l'orchestre symphonique accompagnant Julien Clerc.  J'ignorais que ce serait un concert symphonique, et moi plaisir n'en est que plus grand, fan que je suis de ce type de concert, après avoir vu Calogero aux Franco l'an dernier et ne m'en être pas encore remise, tant c'était formidablement formidouble.

Julien Clerc l'est aussi, formidouble, tant dans ses grands succès que dans quelques nouveautés.  Il est sympa.  Drôle.  Accessible.  Enjoué.  Et puis vachement craquant.  Moi, un mec comme ça, je dis oui oui oui, surtout s'il me chante "fais-moi une place".

Le concert se termine sur Laissez entrer le soleil, qui me met une chair de poule de malade, laquelle n'est due ni à la pluie (qui a cessé entre-temps), ni au froid hors saison qui est tombé, vu l'heure.

Que du bonheur que cette soirée.

Photos de Suarez : http://www.facebook.com/hauwel.fabrice

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