Les coups sont partis sans que rien ne s'effondre, et pui...
Publié le 23 juillet 2012 par M.
Les coups sont partis sans que rien ne s'effondre, et puis personne n'est mort et j'ai perdu le sommeil, et puis j'ai vieilli dans un corps toujours jeune, à moins que ce ne soit l'inverse, l'oeil trop clair et la chair poussiéreuse au réveil. Au fond ça n'a pas d'importance. L'enfant au bâton ouvre la route avec ses pieds nus sur le goudron. Les vraies guerres œuvrent en silence, je ferme les yeux pour rester immobile mais j'ai dans la peau l'infini et l'absence, et puis je voudrais courir parce que le vent se lève et que le ciel est rouge et mon refuge immense.