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L'Islam honore la femme

Publié le 04 mai 2011 par Lilithmataziasim @PaNoAlMi
Il faut bien l'avouer, la femme occupe une place privilégiée en islam. Tous les fervents croyants vous le confirmeront à grand renfort de citations et d'anecdotes historiques. En islam, dans le Coran comme dans les Hadiths, la femme est respectée et choyée, elle est honorée! La femme en islam est honorée en tant que mère. La femme en islam est honorée en tant qu'épouse. La femme en islam est honorée en tant que fille. L'islam a libéré la femme de l'oppression obscurantiste préislamique et lui a défini une place et des fonctions.
Dieu a ainsi ordonné aux hommes de prendre en charge leur mère, d'entretenir leurs épouses et d'éduquer leurs filles. Le voile enfin est le symbole ultime de la libération de la femme musulmane et la distingue des mécréantes et des esclaves, qui elles ne jouissent pas de ces privilèges, en la protégeant de la concupiscence et en préservant son intégrité physique et morale.
Justice et équité! Il va de soi qu'on ne baigne pas ainsi dans l'allégresse sans être tenu d'accomplir certains devoirs et ceux qui incombent à la femme musulmane vont de paire avec ces honneurs incommensurables dont elle jouit. Ainsi la mère a pour obligation de prendre soin de ses enfants et de les éduquer selon la volonté de son mari. L'épouse a pour obligation de veiller au bien être de son mari, de lui être obéissante et fidèle, de satisfaire toutes ses envies, ses désirs, ses appétits, ses besoins et de mettre à profit son corps pour lui assurer une descendance. La fille a pour obligation d'obéir à ses parents et de suivre leurs enseignements pour devenir une bonne épouse et une bonne mère selon les recommandations de la religion. La femme a pour obligation de porter le voile pour témoigner, par ce symbole d'appartenance, de sa soumission à Dieu et aux hommes de la communauté.
En somme, la femme en islam jouit du droit d'être dépendante en contrepartie de son devoir d'être assujettie. Et c'est là tout l'honneur fait à la femme en islam!
La femme : un concept, une espèce, un groupe homogène d'entités définies par des caractéristiques biologiques, morphologiques et comportementales identiques et invariables et auquel doivent s'appliquer des préceptes normatifs et des lois canoniques.
La femme : cet être de chair, objet de toutes les convoitises qui compte parmi les biens consommables des hommes et qui doit être jalousement préservé pour un usage strictement privé.
Dans la réalité islamique, la femme vaut qualitativement la moitié d'un homme. Ainsi, dans le partage des biens un héritier mâle reçoit une portion double à celle d'une fille. Lors d'un témoignage, la parole d'un homme équivaut à la parole de deux femmes. Dans la réalité islamique, les hommes sont supérieurs et la femme est inférieure. Dieu a accordé sa préférence aux hommes sur les femmes, celles-ci sont sous leur autorité absolue et leur sont subordonnées, au point, nous dit-on, que si l'homme souffre d'un abcès et que la femme le suce ou si la rouille ou le sang se dégage de son nez et qu'elle l'avale, elle n'aura pas été en mesure de lui accorder tous ses droits. Et pour cause, la femme est déficiente intellectuellement et religieusement et Dieu dans son infinie miséricorde a désigné les hommes pour en être les gardiens et les protecteurs. L'islam nous apprend que la femme est le véhicule du diable, elle est la source de tout mal, impure et dépravatrice, l'enfer en est peuplé. Il lui est préférable de ne pas fréquenter les mosquées et de prier recluse dans son domicile. Son passage entre un croyant et la direction de la Mecque annule la prière au même titre que l'âne ou le chien. Il est conseillé aux hommes pour être bénis dans leurs choix de demander conseil aux femmes et de faire le contraire. Et si dieu a ordonné aux hommes de frapper les épouses insubordonnées ce n'est nullement dans le but d'entretenir une cruelle apologie de la violence contre les femmes, non, si les femmes doivent être battues c'est que c'est là parfois le seul moyen de les dresser pour les ramener dans le droit chemin, c'est un mal nécessaire. D'ailleurs, il y a des règles très strictes à ce sujet: il ne faut pas handicaper la femme pour qu'elle puisse continuer à accomplir son devoir domestique, il ne faut pas la défigurer pour qu'elle puisse continuer à accomplir son devoir conjugal, il ne faut en somme laisser aucune trace visible pouvant témoigner publiquement d'un quelconque excès mais juste ce qu'il faut pour la corriger et lui faire passer l'envie de se rebeller, tout en veillant à ce que cela demeure dans le secret de l'alcôve. Le diable est aux aguets et il se cache dans les détails! Dans la réalité islamique, seul l'accomplissement de sa destinée peut lui valoir l'absolution car la femme n'existe pas en dehors de ces fonctions qui lui sont inhérentes : servir à assurer la descendance de l'homme, servir aux plaisirs de l'homme, servir au confort de l'homme. Elle doit être féconde et dévouée. L'homme peut ainsi posséder quatre épouses, préférablement vierges, s'il peut accorder à chacune équitablement, la chance d'accomplir sa destinée et de gagner son salut. Autrement, il devra se contenter d'une seule et, pour garantir ses plaisirs, de ce qui lui plaira parmi le nombre infini d'esclaves qu'il aura acquises honnêtement.
Dans la réalité islamique la femme est malgré tout honorée. Le postulat de départ étant que la femme est cet être inférieur, naturellement enclin au pêché, déficient intellectuellement et religieusement, dont l'unique vocation est la pleine satisfaction de l'homme et la reproduction alors oui la femme en islam est honorée. Elle est honorée comme l'on honore une vache de concours dans une foire agricole. La vache est un outil qui sert à l'homme pour accomplir certaines fonctions, les qualités qu'on lui reconnaît et qu'on récompense en elle sont celles qui lui permettent l'accomplissement des tâches qui lui incombent. Il en est de même pour la femme en islam.
L'impossible dialogue entre défenseurs des droits humains et religieux convaincus vient de ce qu'en islam, il n'existe pas d'être humain absolu. l'islam distingue les hommes et les femmes comme deux groupes inconciliables intrinsèquement différents. On ne peut leur reconnaître les mêmes droits car on ne peut leur reconnaître aucune égalité. l'islam et le monde réel évoluent dans deux sphères parallèles qui ne pourront jamais se rejoindre. Discuter de l'injuste sort qui est fait aux femmes en islam est obsolète car il ne prend par en compte le postulat de départ d'une optique islamique.
Aussi obsolète et stérile, à mon sens, que les débats sur la légitimité de l'être humain de consommer des animaux :
- Comment peut-on accepter de tuer une pauvre bête pour la simple satisfaction du plaisir égoïste de se repaitre de sa chair! Elles ont une conscience vous savez, elles comprennent ce qu'il se passe !
- Est-ce ma faute si l'homme trône au sommet de la chaîne alimentaire ? La nature est ainsi faite, cruelle et injuste mais c'est la nature et personne n'y peut rien. Elles possèdent peut être une forme de conscience et d'intelligence mais elles sont inférieures et la nature les a destinées à satisfaire les besoins de l'homme.
Voyez-vous, deux visions inconciliables s'affrontent ici car le postulat de départ n'est pas le même!
Maintenant la question qui se pose est : quel être humain normalement constitué peut délibérément accepter d'être victime d'autant d'injustices ? Embrasser l'islam et ignorer une partie de ses enseignements c'est en effet être déficient religieusement. Embrasser l'islam en pleine connaissance de cause c'est en effet être déficient mentalement. Dans un cas comme dans l'autre, la femme musulmane aura vérifié toutes les théories de l'islam à son sujet par le simple fait d'y adhérer et aura ainsi justement mérité tous les honneurs qui en découlent.

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