J'avoue très humblement que si mon Seigneur de cachemire n'avait pas émis le souhait de se faire cette expo, " Tobeen - un poète du cubisme", je pense que je n'y serais pas allée du tout...
J'ai du mal avec la peinture mais encore plus avec le cubisme. Ca vous donne une idée de mon ressenti.
Pour cette première rétrospective y consacrée, une centaine de tableaux de ce bordelais parti vivre à Paris et reconnu internationalement.
Pas d'ordre chronologique mais des thèmes abordés : les natures mortes, les noirs, le Pays Basque, etc.
Ce qui, finalement, m'a le plus plu ? Ses illustrations de livres, de journaux, ses études pour ses tableaux.
Mais c'est plus le genre de peinture en général que le peintre en particulier qui me pose problème.
Pour moi, le cubisme est massif, statique, sans relief, sans perpective et sans espace.
Mais pourquoi alors y suis-je allée me demanderez-vous ?
Pour voir !
Pour découvrir !
Et je vous dis, j'ai aimé ses dessins dans lesquels le mouvement reprend place, un peu de légèreté et de finesse également.
J'ai aimé aussi observer les techniques de peinture utilisées, parfois lisse, parfois mouchetée. Prendre de la distance par rapport à la toile pour la vue d'ensemble et puis se rapprocher pour observer les détails de technique, les petites choses invisibles de loin, avant de s'éloigner de nouveau pour mesurer l'effet produit.
Ensuite, il y a l'expo annuelle du Grand Théâtre de Bordeaux.
En effet, chaque année, le Grand Théâtre profite de la pause estivale pour ouvrir ses portes et faire découvrir l'envers du décor aux visiteurs. L'an dernier, il s'agissait de l'art du costume.
Cette année le thème est " Sur la route du baroque". Beaucoup de costumes, de bijoux, d'accessoires des ateliers de Bordeaux mais aussi d'autres prêtés par le Centre National du Costume de Moulins, par la maison Tirelli, par le Petit Théâtre de la Reine de Versailles, par le Centre de Musique Baroque de Versailles, du Printemps des Arts de Nantes, de la Jewel House de Rome, de la maison Swarovski, de l’Eclat des Muses – Cie Christine Bayle, etc, des éléments de décor (l'arbre de Macbeth, le Paris d'un Américain à Paris pas du tout baroque mais là quand même !)
Il y a aussi une partie plus " technique" avec les décors, les machineries de scène, la construction du Grand Théâtre par Victor Louis.
Maquettes de décors baroques reconstitués avec les différents plans établissant la perspective et permettant l'éclairage de la scène. En effet à l'époque où l'éclairage ne se faisait qu'à la bougie et autres lampes à huile, il fallait multiplier les sources lumineuses et les éléments de décor ainsi étalonnés permettaient d'éclairer jusqu'à l'arrière scène en plaçant la source lumineuse juste derrière.
Machines à bruitage. De gauche à droite : machine à pluie, machine à vent, machine à foudre, machine à tonnerre
A bientôt !
La Papote
PS : Pour les photos en plus grand, cliquez dessus !
Tobeen - un poète du cubisme La route du baroque
Galerie des Beaux Arts Grand théâtre
Place du Colonel Raynal Place de la comédie
33000 BORDEAUX 33000 BORDEAUX
jusqu'au 16 septembre 2012 jusqu'au 2 septembre 2012