Quel bon moment passé avec ce livre!! Du rire, de l’étonnement, du farfelu, du tiré par les cheveux, un bon roman qui vous fait oublier vos soucis du quotidien en quelques centaines de pages.
Les auteurs Suédois sont de plus nombreux ces derniers temps et Jonas JONASSON nous régale avec ces idées incroyables. Effectivement, que d’imagination débordante pour nous livrer un roman concernant un centenaire qui décide de s’enfuir de sa maison de retraite le jour de ces cent ans et qui se retrouve dans des affaires de drogue, de meurtres et qui se retrouve poursuivit par la police suédoise!!
Ces quelques centaines de pages, riches en rebondissement, nous tracent l’aventure d’Allan, qui, bien que traînant les pieds malgré son âge, se retrouve embarqué malgré lui au départ dans le vol d’une valise contenant une énorme somme d’argent, et continue sa cavale entouré de plus en plus d’hommes et de femme tous aussi farfelus que lui. Parallèlement, l’auteur nous retrace la vie d’Allan, aussi riches en rebondissements que l’aventure de sa centième année…
Rencontre avec les plus grands politiciens et dirigeants mondiaux comme Churchill, Mao, Staline, Truman et j’en passe, conception d’une bombe atomique, emprisonnement et goulag, traversée de l’Himalaya à dos de chameau, farniente sous le soleil de Bali, Allan à vécu une vie digne des plus grand romans!!
Ce qui m’a fait sourire et plu, c’est que bons nombres des événements historique entre la deuxième Guerre Mondiale et les années 2000 sont inclus et sont dûs au passage d’Allan dans différents pays et les situations les plus dangereuses sont gérées par Allan avec une aisance et un détachement impressionnant. Notre héros réuni les plus grands et fait passer ses idées autour de verres d’eau de vie et si il a eu une influence et un parti pris dans ces évènements historiques romancés, c’est bien malgré lui car détestant la politique et ne voulant que suivre son petit bonhomme de chemin.
Un livre drôle et ahurissant que je conseille s’il n’a pas déjà été lu.
J’espère que vous passerez un aussi bon moment que moi avec ce livre.
Bonne lecture!
Mon meilleur passage:
« Allan Karlsonn resta un petit moment indécis, planté au milieu de la plate-bande de pensées qui couraient tout le long de la maison de retraite. Il portait une veste marron et un pantalon assorti. Aux pieds, il avait une paire de charentaises de la même couleur. C’était loin d’être un parangon d’élégance, mais qui peut prétendre qu’il le sera encore à cent ans? Il fuyait sa propre fête d’anniversaire, et c’est aussi une chose qu’on fait rarement à cet âge-là, principalement parce qu’il n’est pas fréquent d’arriver jusque là. »