« Le dimanche on lit au lit ».
Avec son premier roman, Intrusion, Elena Sender m’avait entraînée dans un thriller psychologique captivant et angoissant, avec, en toile de fond, la mémoire.
Pour son petit nouveau, l’intrigue est toute différente, mais l’angoisse reste la même.
Le personnage principal est à nouveau une femme, Rachel, personnage attachant que le sort n’a pas épargnée, puisqu’elle élève seul son petit bout, Sacha, lequel ne peut pas marcher, because des produits toxiques qu’elle a ingurgités sans le savoir durant sa grossesse.
Un comble pour cette employée d’une ONG qui a fait de la défense de l’environnement sa raison de vivre, après Sacha.
Lors de sa dernière mission, qui a pour but de sauver des dauphins noirs d’une tradition mortelle et sanglante, une explosion la terrasse, ainsi que quelques collègues.
Un enfant paralysé par des produits toxiques. Des ennemis invisibles. Une belle-mère à l’attitude de plus étrange. Un journaliste fouineur mais gravement sexy. Il n’en faut pas plus pour entraîner Rachel (et dans la foulée, moi, lectrice assidue), dans une enquête durant laquelle le danger est omniprésent, dans une société où le profit des multinationales prime sur la santé des êtes humains.
Une réussite, à nouveau, que ce second roman, qui mêle avec une justesse infinie un côté thriller, des personnages fouillés et une histoire identique à un salami à l’ail : vachement bien ficelée !