Cette semaine a été surtout marquée par le concert de Madonna.
Comme je vous l’ai dit la semaine dernière, je me suis retrouvée au bon endroit au bon moment. En deux trois clics j’ai obtenu assez facilement deux billets pour le concert que la Madonne donnait à l’olympia. Je réalise seulement maintenant la chance que j’ai eu puisque ce concert n’a pas du tout été annoncé et que j’ai bénéficié des pré ventes pour les fans!
Me voilà donc assez excitée dans la queue tout d’abord pour récupérer mon billet, puis un tampon et enfin un bracelet…
Puis nous avons regagné une autre file d’attente.
Certains fans de chez fans dormaient sous des tentes depuis lundi pour être sûrs d’approcher leur idole.
Les portes qui devaient s’ouvrir à 19h30 ne l’ont été qu’à 21h30…
Mes pieds et mon dos commençaient à décéder…
Des rumeurs circulaient comme quoi Madonna n’allait chanter qu’une heure, que le concert ne débuterait qu’à 22h15..
Nous étions dans l’ambiance.
Peu importe j’avais le sentiment de vivre un moment exceptionnel.
Une fois rentrés dans la salle, l’attente commençait à vraiment se faire longue…
22h45
Enfin, une ombre derrière le rideau, une note de musique, c’était parti!
Turn up the radio!
C’était dingue, tout l’Olympia s’est mis à sauter à l’unisson oubliant cette longue attente.
Elle était là.
Madonna!
La belle et flamboyante Madonne.
Quelle allure, quel charisme!
L’idole de ma jeunesse. Je l’ai délaissé de longues années mais là l’entendre et la voir de si près j’ai eu l’impression de retrouver une vieillie amie Sa voix familière, les notes de material girl.
Et puis elle a parlé, de longs instants, honorant Paris et la France, Terre d’accueil de nombreux artistes. Ses propos prenaient parfois des allures de prêches mais rendaient ce moment un peu spécial.
Puis le spectacle a repris, les chansons se sont enchaînées.
Jusqu’à ce duo.
Les notes de Gainsbourg.
Sa voix en français.
Je t’aime, moi non plus.
Minutes uniques, suspendues, tout l’Olympia rivés à ses lèvres, émotion intense de toute une salle scotchée.
Boum!
Quelques mots sur un rideau.
La Madonne s’en va.
Puis la lumière.
Quelques secondes de silence.
Une pause?
Les musiciens remballent.
Consternation.
48 minutes.
Juste 48 minutes.
Quelle honte de ne donner que si peu…
Mais quel show!
J’ai eu ce soir là le sentiment intime de faire partie de l’histoire de la musique, de par cette salle, cette voix, cette proximité, ce moment unique, ambivalence extrème d’un amour pour une star qui frôle la haine.