« La dualité entre un sujet et un objet, entre ce qui est ici et ce qui est ailleurs, entre mon expérience et l’arbre au-dehors de moi, est vu comme étant un leurre… » F Midal ( philosophe et bouddhiste ).
Le bouddhiste risque t-il de manquer le rapport à l’autre ? Non … cela est visible .. !
Il ne s’agit pas de célébrer la « non-dualité », mais reconnaître l’expérience de ce que la distinction entre moi et l’autre puisse se dissoudre … Pour un bouddhiste, il semble évident que l’importance soit « l’ouverture », avant la relation interpersonnelle… Car c’est seulement, si il y a ouverture qu’il peut y avoir « rencontre »…
Jean-Paul II, a très bien résumé le problème quand il dit : « La mystique construit la civilisation – en particulier la civilisation occidentale,
caractérisée par son rapport positif avec le monde, et qui s’est développée grâce au progrès de la science et de la technique … » ( Entrez dans l’espérance, 1994 )…
D’ailleurs l’idée d’un dieu qui n’est qu’autre… tout à fait distinct… n’est pas comprise, et n’est pas expérimentée. Cette idée est battue en brèche par Zundel, et tous ceux qui retrouvent la spiritualité des Pères du désert, ou maitre Eckhart …etc…