Bon ce sont les JO, je ne pouvais pas passer à côté.
J'adore le sport, et je le respecte (je fais de l'escrime depuis 15 ans !). Mais je ne suis ni un grand sportif, ni amateur de télé.
Et surtout, je déteste la grande hypocrisie du dopage. Le nier, c'est nier un problème, une illusion (d'autant que nombre de sportifs avouent s'être dopés). Non, il n'y en a pas que dans le vélo, et bien sûr les contrôles anti-dopage auront toujours un train de retard.
Commence à apparaitre un spectre autrement plus mesquin que l'EPO : le dopage génétique, aujourd'hui probablement balbutiant, mais sans l'ombre d'une idée de contrôle techniquement possible.
Le sport, à terme, ne sera-t-il qu'un championnat pharmaceutique ?
Attention, je n'ai rien contre les sportifs. Quand on en arrive à se doper pour valoir les autres, ce n'est qu'une forme de demande de justice. S'en priver, par intégrité, c'est se priver de la victoire possible. Trop facile de dire tous pourris. Ce ne sont pas les sportifs qu'il faut blâmer.