Magazine Journal intime

Dealeuse

Publié le 31 juillet 2012 par Didier T.
Dealeuse
Nan Goldin, Max with a gun, 1979
S'il y a bien un endroit au monde où je n'irais JAMAIS c'est bien Disneyland, mais ça, évidemment, vous le savez déjà. Je déteste le sourire perpétuel de Mickey. Je déteste Mickey ; il a l'air fourbe.
En revanche, j'aime toujours les souliers.
Au fait, j'ai acheté l'anticerne d"YSL finalement. Un plan extra, les frais de port offerts sur le site Internet de la marque, avec un code promo reçu au bon moment dans ma boîte aux lettres virtuelle. Bon. Je ne me souviens plus trop où je l'ai fourré cet anticerne, je l'ai utilisé une seule fois en fait...Tout ce temps de cerveau disponible utilisé pour si peu..Je me désespère moi-même. Maintenant j'attends de pied ferme la soirée prometteuse qui justifiera que je fouille dans tous les sacs en plan, là sur la moquette, à la recherche de l'anticerne magique qui me permettra de ne pas ressembler à Mini.
Les souliers...donc. J'ai l'oeil qui frétille sur les souliers que toute les blogueuses modes aux fins de mois faciles possèdent...Oui, les souliers que la Sarah babille (rappelez vous la fille de la blasitude) pourrait très bien avoir en stock (ah non, en ce moment elle râle parce que la mode ça coûte trop cher...en même temps il y a pas longtemps elle a dégainé des sandales compensées beiges à 3 chiffres...). Je ne lis pas souvent Sarah Babille (moi je suis trentenaire, elle, elle a la quarantaine, ça me rappelle trop la femme de hk n°2,) mais de temps en temps je le lis quand même, son blog, genre retour vers un futur pas si lointain. En ce moment, elle bassine son monde avec un sac à bandes roses. Trop Mini. 
Brrref.
Moi je lorgne sur des boots dont le prix frise dangereusement avec les 4 chiffres (les quadragénaires sont de petites joueuses bien trop prudentes pour jouer avec l'indécence (c'est pour ça que leurs maris sont volages comme hk n°2)), alors vous comprenez, il faut que je trouve un moyen pour financer ce projet extra-extra-ordinaire sans que j'aie l'air de m'en apercevoir. Il est bien entendu hors de question que je fasse un prêt à la consommation ! Non, mon banquier a des grandes oreilles qui attirent l'attention et tentent de faire oublier son air fourbe, mais en fait il ressemble à Mickey, et je le déteste donc je ne peux jamais l'appeler. Et puis les 4 fois sans frais, les crédits à 17% hors assurance (il y a des assurances chaussures ?), ce n'est pas pour moi. Trop administratif et beaucoup trop onéreux au final. On ne peut pas cumuler chaussures chères et taux d'intérêt gonflé. Logique.
Raisonnable comme une quadra, je laissais peu à peu filer le rêve fou d'acquérir ces foutues chaussures lorsque ma mère avec qui je regardais les Experts Manhattan m'a soudain éclairée sur le comment sortir la tête haute de cette situation.
Je vous reconfigure le contexte télévisuel vite fait, un mort, enterré vivant dans du béton, a de la marijuana spéciale sous les ongles. Une marijuana coupée avec de la sauge (qui fait office d'agent activateur).
Moi : mais j'ai de la sauge dans mon jardin ! Il suffirait de produire de la marijuana et je pourrais fumer et atteindre le nirvana !
Ma mère : ou la vendre et gagner de l'argent.
Moi (dans ma tête) et m'acheter mes boots. Mais oui !
Oui, oui, oui. 
La vie est tellement pleine de surprises inutiles.
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

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