Cette année, je décide de me lancer dans une expérience incongrue… Je passe mon mois d’août…à Paris ! Totally crazy la nana, je sais. Les mauvaises langues diront que c’est parce que j’ai pris mes vacances en juillet mais bref ! Afin de tirer une analyse hautement scientifique de cette expérience de rat de laboratoire, je vais donc dresser la liste des pour et des contre. Je me lancerai bien dans la mise en place d’un SWOT (S-trengths (forces), W-eaknesses (faiblesses), O-pportunities (opportunités), T-hreats (menaces)) pour mes amis du marketing mais on reste en août donc allons y mollo pour les neurones.
UN MOIS D'AOUT À PARIS – FORCE(S) :
Pour citer ma copine Lucile (qui essaye de mon remonter le moral en m’envoyant un mail de sa F*****G plage ensoleillée) « Ah c’est génial Paris en août, le métro est vide ». Oui Lucile, tellement vide que quand tu vois un groupe de touristes débarqué tu sais que ça va être pour ta pomme ! Et oui tu es instantanée prise à partie pour les diriger vers le monde merveilleux de…Eurodisney ! What else ? Jour après jour, tu deviens ainsi, sans t’en rendre compte, hôtesse d’accueil du Club Mickey !
Et non Lucile, je n’irai pas risquer d’user mon nouveau deux pièces à Paris Plage, ma « paschezmoiphobie » m’en empêche !Et puis, si tu es passée à côté, sache qu’ici, à Paris, il fait un temps (comment dire)…à décourager un Breton. À tel point qu’hier je me suis perdue dans l’espace-temps et ai demandé à ma mère ce qu’on faisait pour Noël « parce que cela arrivait à grands pas ».
Ps : Lucile, arrête de m’écrire, et surtout vire moi ta signature de mail « envoyé
UN MOIS D'AOUT À PARIS – FAIBLESSES :- Tu marches sur les clous de tes talons parce que tous les cordonniers de ton arrondissement reviennent fin août.
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Tu prends 4 kilos puisque ton « objectif maillot » est derrière toi et prend des allures « d’objectif mayo ». - Tu as deux fois plus de boulot puisque tu dois gérer les dossiers de tes collègues qui se prélassent au loin. Et ça, ça ne colle pas vraiment avec tes horaires de saison : 11h-12h / 15h-16h.- Tu désertes Facebook quatre longues semaines pour t’éviter d’être le triste témoin des vacances des autres : « J-4 avant les vacances », « Laura est à Panama City ». Du coup, sans facebook, tu te fais encore plus chier au taff . - Tu te dis que tu vas en profiter pour faire des choses inédites, genre trier tes fringues, ou classer tes docs administratifs pas touchés depuis naguère… mais ça tu ne le feras jamais, soyons lucides.- Chaque lundi, tu es victime d’un retour de vacances de collègue qui t’impose un dej pour te raconter ses vacances et mieux se la péter avec son teint hâlé (qu’on ne sait pas d’où il tient d’ailleurs puisqu’il revient de Bretagne). Tu es pris en otage devant un diaporama « photos de bobonnes en maillot ». À te couper l’appétit.- Tu ne fais pas la queue 2h à ton monop, et ça en tant que Parisienne ça te déstabilise complètement. Tu es nostalgique de ces moments où tu insultes la caissière pour qu’elle aille plus vite.- Les soldes sont terminées, mais tu termines à 16h donc tu vas quand même shoppinger et te retrouves à acheter manteau d’hiver, bottes en cuir… Le pire c’est qu’avec cette météo, tu peux déjà les étrenner. La liste est malheureusement sans fin mais comme on m’a appris à toujours conclure sur une note positive…heu…non…ah si…ben non…non, vraiment, je suis désolée, j’ai rien…