Campagne contre la traite humaine

Publié le 31 juillet 2012 par Podcastjournal @Podcast_Journal
La face extérieure des boîtes arbore des couleurs vives et toutes sortes de promesses, comme par exemple "Gagne plus d'argent et soutiens ta famille". L'intérieur, noir et blanc, affiche des visages de victimes, leurs récits, et des informations sur la traite des êtres humains.

"Chaque minute, chaque heure, chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants sont contraints de parcourir le monde pour enrichir un tiers: ces victimes de la traite valent de l'or", explique l'OIT dans un communiqué de presse. "Nous nous devons de profiter de ces 30ème Olympiades pour alerter le monde sur l'existence de ce crime abominable; et inciter les visiteurs qui arrivent dans la métropole pour les Jeux - et résident dans des milliers d'autres villes et métropoles - à prendre conscience de ce délit et à y mettre fin."

Selon les estimations de l'OIT, près de 21 millions de personnes sont victimes de travail forcé à travers le monde, sous l'effet de la contrainte ou de la tromperie, et incapables de s'en sortir. La traite des êtres humains relève le plus souvent du travail forcé.
"Les poursuites contre les individus qui infligent tant de souffrances restent inefficaces et inadéquates. Cela doit changer. Nous devons veiller à ce que le nombre des victimes n'augmente pas en cette période de crise économique qui rend de plus en plus de personnes vulnérables à ces pratiques illicites", a prévenu la responsable du Programme d'action spécial de l'OIT pour combattre le travail forcé, Beate Andrees.

La campagne "Gift Box" est l’œuvre commune du groupe activiste Stop The Traffik et Initiative globale pour combattre la traite des êtres humains (UN.GIFT). Cette dernière a été constituée par l'OIT et d'autres institutions spécialisées de l'ONU, ainsi que l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).


En audio ci-dessous, Michaelle De Cock, consultante auprès de l’OIT, experte en matière de trafic des êtres humains (propos recueillis par Cristina Silveiro).