Actus de Monaco

Publié le 31 juillet 2012 par Podcastjournal @Podcast_Journal
La Maison de Monaco à Londres, située dans l'immeuble qui abritait le magasin de la célèbre marque "Burberry", 18-22 Haymarket, est ouverte du 29 juillet au 12 août prochain. Placé sous la direction d’Élisabeth Ritter Moati, elle est ouverte tous les jours de 10 à 19 h. Les visiteurs peuvent y découvrir les différents aspects de Monaco avec des vidéos et une documentation mises à leur disposition. La collection privée des seize torches des Jeux Olympiques d’été de S.A.S. Albert II y sera exposée; celles de 1936, 1948, 1956, 1960, 1964,1968, 1972, 1976, 1980, 1984, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004 et 2008 y seront dévoilées. Le Prince, président du Comité olympique monégasque et membre du CIO, a souhaité que cet établissement à Londres soit en mesure d’accueillir non les hautes personnalités et les sportifs présents à Londres mais aussi le grand public passionné par le sport.
La Maison de Monaco accueillait le 26 juillet le dîner du Comité olympique monégasque, la délégation monégasque était réunie autour de LL.AA.SS. le Prince Albert II et la Princesse Charlène, de Paul Masseron, conseiller de Gouvernement pour l’Intérieur, de S.E. Yvette Lambin-Berti, secrétaire général du Comité olympique monégasque et de S.E Evelyne Genta, ambassadeur de Monaco au Royaume-Uni (voir la photo). Après la cérémonie d’ouverture du 27 juillet dans le stade olympique, trois athlètes monégasques étaient en lice ce week-end, le judoka Yann Siccardi qui affrontait au 1er tour un Yéménite dans la catégorie des moins de 60 kg; Mathias Raymond, aviron - skiff, s’élançait à Eton Dorney, les courses d’aviron se poursuivant tout au long de la semaine; Angélique Trinquier qui a pour ambition de battre son temps au 100m dos.
Rappelons que le12 juillet, s’était déroulée à l’Hôtel Hermitage la conférence de presse au cours de laquelle étaient présentés les sportifs monégasques devant participer aux J.O. de Londres, en présence notamment de LL.AA.SS. le Prince Albert II et la Princesse Charlène et S.E. Yvette Lambin-Berti, secrétaire général du Comité olympique monégasque. Six sportifs représentent la Principauté, Angélique Trinquier, natation - 100 m dos, Hervé Banti, triathlon, Brice Etèes, athlétisme - 800 m, Damien Desprat-Lerale, voile, Mathias Raymond, aviron - skiff, et Yann Siccardi, judoka- 60 kg. Ces deux derniers participent aux J.O. pour la deuxième fois. Il est revenu à la jeune nageuse Angélique Trinquier âgée de 21 ans d'être le porte-drapeau (voir notre publication à ce sujet en cliquant ici ). Le 12 juillet, S.E. Isabelle Picco, ambassadeur, représentant permanent de la Principauté de Monaco auprès des Nations Unies avait invité de nombreux ambassadeurs accrédités auprès des Nations Unies à New York et des représentants du Secrétariat. La centaine de convives présents se sont retrouvés au déjeuner-buffet qui leur était offert au restaurant Le Périgord, bien connu et apprécié de cette communauté diplomatique. Ils ont adressé à LL.AA.SS. le Prince Albert II et la Princesse Charlène leurs félicitations et les vœux de prospérité formés pour la Principauté. Ce fut aussi l’occasion pour S.E. Isabelle Picco de remercier ses collègues pour le soutien qu’ils ont apporté aux initiatives de la délégation monégasque dans le cadre de la Conférence Rio+20 et à sa présidence de la 22e Réunion des États Parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. La Fondation Prince Albert II et l’Association des Correspondants de Presse de l’ONU (UNCA) United Nations Correspondents Assiciationoffrent depuis 2009, le Prix Mondial pour le meilleur reportage sur le changement climatique. Ce prix très apprécié a notamment permis de récompenser en 2011 deux journalistes de South South News travaillant sur les OMD, Objectifs du millénaire pour le développement, et les questions économiques et sociales. Lu Hainlin, présidente du Women’s International Forum, WIF, représentait l’Association dont S.E. Isabelle Picco a été faite membre honorifique cette année. La mise en vente aux enchères d'une partie de la collection des voitures historiques de S.A.S. Rainier III a eu lieu le 26 juillet, administrée par la maison Artcurial Motorcars, elle a connu un vif succès. Il s'agissait d'une quarantaine de véhicules, entreposées pour la plupart dans la réserve du musée aménagé pour la "Monaco Top Cars Collection" sur les terrasses de Fontvieille. Ces 38 voitures anciennes, sur les 142 que compte la collection et qui ont été réunies durant trois décennies, ont été proposées sans prix de réserve et cédées avec les documents administratifs monégasques au nom de S.A.S. le prince de Monaco. Cette vente a rapporté 1,18 million d'euros, somme que S.A.S. Albert II a dit vouloir investir dans le renouvellement de la collection. "C'est un renouvellement, une amélioration et une façon de faire vivre cette collection de façon plus significative", avait-il expliqué. "Je ne me débarrasse pas, je ne "déstocke" pas la collection. Nous avions beaucoup de voitures, même trop pour cet espace, puisqu'il y en avait qui étaient souvent mises en réserve". Parmi les prix atteints par certains modèles, on peut citer la dernière voiture du prince Rainier, une Mercedes Benz 500 de 1983, adjugée 117.500 €, frais compris, estimée au départ entre 15.000 et 20.000 €, une Panhard & Levassor X19 Roadster de 1913 estimée de 25.000 et 35.000 €, et partie à 81.300 € ou une Bentley S1 Berline de 1956 estimée à quelque 30.000 € qui a atteint les 58.800 €. "Je crois qu'il était temps de renouveler cette collection, de permettre à des collectionneurs d'avoir accès à certains modèles intéressants, mais avec lesquels il y a moins de liens affectifs, relationnels ou fusionnels. Alors que d'autres modèles, qui vont rester et font partie du cœur de cette collection, pour des raisons historiques, de représentativité d'une certaine époque, de relation familiale proche, vont être conservés. Cette vente va nous permettre d'acquérir d'autres modèles peut-être aussi intéressants ou qui représentent quelque chose pour la principauté ou pour ma famille. Par exemple, en février dernier, j'ai pu acquérir une Sunbeam de 1955 qui est identique à celle que l'on peut voir dans le film "La main au collet", qui fait partie de la cinématographie de ma mère", concluait le Prince. Tous les quatre ans, l’ensemble de la communauté scientifique travaillant sur les récifs coralliens, biologistes, chimistes, géologues, écologues, climatologues, économistes, sociologues mais aussi professionnels de la gestion des aires marines protégées se réunissent en congrès. Cette année, quelque 2.300 délégués venus de 80 pays étaient rassemblés du 9 au 13 juillet, à Cairns dans l’État australien du Queensland, au bord de la Grande barrière de corail. Ils assistaient au 12e Symposium International sur les Récifs Coralliens, ICRS 2012, International Coral Reef Symposium. Au cours de ces 5 jours, plus de 1.500 communications ont été présentées. Si les plus grands laboratoires montrent avec fierté leurs derniers résultats, le CSM, Centre Scientifique de Monaco, ne faisait nullement figure de parent pauvre avec les 25 communications que la douzaine de chercheurs présents ont exposées. De plus, l'organisme monégasque a organisé 4 tables rondes axées sur ses thématiques de recherche, qui ont attiré 110 communications. Par ailleurs, le professeur Denis Allemand a été invité à assurer l‘une des conférences plénières devant les 2.300 délégués. Ce symposium a permis faire le point des dernières avancées sur la connaissance des coraux et sur l’apport des nouvelles approches technologiques comme la génomique qui révolutionne notre vision du vivant. Il a aussi été l’occasion d'exprimer l’inquiétude de toute la communauté scientifique quant à l’avenir des récifs coralliens. Les délégués présents ont rédigé une déclaration commune appelant les décideurs politiques à prendre des mesures pour la protection des récifs coralliens, ceci pour le bien des générations présentes et futures. On sait que ces récifs représentent la plus grande source de biodiversité marine et assurent un cadre de vie et la nourriture à près de 500 millions de personnes dans le monde. Cependant, près de 30% d'entre eux sont sérieusement dégradés et ce pourcentage ne peut qu'augmenter à cause des changements climatiques et de ce qui leur est associé, tels le réchauffement et l'acidification des océans. Une des grandes attractions de l'été en Principauté, ce sont les feux d'artifice. Ils ont été créés par la Mairie de Monaco en 1966 à l'occasion des célébrations du centenaire du quartier de Monte-Carlo et le Concours international qui s'y rattache depuis 1996, connaît un grand succès. Ces feux d’artifice devenus pyromélodiques se déroulent en quatre soirées. Cette année sont en lice la France, la République tchèque, l'Autriche et l'Angleterre. Si les deux premiers ont déjà eu lieu, ceux de l'Autriche et de l'Angleterre seront visibles les 8 août et 25 août prochain à 21h30. Le jury, composé par des membres du Conseil Communal et des représentants du monde artistique et de la société civile, est présidé par le Maire ou l'un de ses adjoints. Un prix du public est également décerné, résultant du vote des spectateurs par Internet. Cliquez ici pour y accéder L’Hôtel de Paris et l’Hôtel Hermitage ont été distingués par les lecteurs du mensuel Travel and Leisure. Ce magazine international dédié au tourisme de prestige soumet chaque année au vote de ses lecteurs leurs prestataires de voyages habituels, hôtels, clubs, spas, compagnies aériennes et croisiéristes notamment. Ce public exigeant et connaisseur a distingué dans la catégorie "Large City Hotels" les deux palaces monégasques dont la réputation n'est plus à faire et qui disposent de restaurants cotés. En 2011, un World’s Best Award des hôtels européens avait déjà été attribué à l’Hôtel de Paris, fleuron de l'hôtellerie monégasque depuis 1864. L’Hôtel Hermitage est un autre havre de luxe, construit entre 1890 et 1896 et attaché au nom de Gustave Eiffel à qui l'on doit la coupole surmontant le Jardin f'hiver. Depuis ces deux palaces, il est possible d'accéder directement aux Thermes Marins Monte-Carlo qui sont considérés comme l’un des plus beaux établissements balnéaires d’Europe, aussi efficace en matière de beauté que de bien-être et de santé préventive. Les deux hôtels et les Thermes Marins appartiennent à la Société des bains de mer de Monaco.
A noter que les deux premiers hôtels reconnus par le vote des lecteurs de Travel and Leisure sont le Four Seasons Hotel Istanbul at the Bosphorus à Istanbul et le Four Seasons Hotel, Gresham Palace de Budapest. Le rez-de-chaussée de la Villa Sauber, 17 avenue Princesse Grace, présente "Kees van Dongen, l'Atelier", jusqu'au 25 novembre prochain, le commissaire en est Nathalie Rosticher-Giordano, conservateur en chef du NMNM. Ce qui répond au souhait du NMNM de toujours mieux faire connaître ses collections. Les œuvres proposées proviennent du fonds acquis par la Principauté entre 2004 et 2008 auprès de la famille de l'artiste. Van Dongen, né le 26 janvier 1877 à Delfshaven, faubourg de Rotterdam, vécut à Monaco de 1949 à sa mort, il s'éteignit dans sa villa le Bateau-Lavoir, le 28 mai 1968. Il s'agit œuvres dont l'artiste ne s'était jamais séparé et qui l'ont suivi partout. Ce n'est pas une grande rétrospective mais plutôt une exposition qui veut restituer l'atmosphère de l'univers de l'artiste, de Montmartre à Montparnasse. Grâce aux photographies des différents ateliers du peintre, on peut voir par exemple l'évolution des œuvres que l'artiste a souvent reprises ou modifiées, tel le Tango ou le Tango de l'archange a été peint entre 1923 et 1935. On découvre un aspect moins connu de Van Dongen, son œuvre graphique, il collabora à de nombreux journaux satiriques où il peut donner libre cours à son inclination pour l'anarchisme.
Quant au jeune public, il n'est pas oublié. Pour l'accueillir, la villa Sauber a créé un atelier qui ouvrira du lundi au vendredi, de 15 à 17 h, du lundi 27 au vendredi 31 août prochain, il en coûtera 50 € pour la semaine. Les enfants, de 7 à 11 ans, seront invités à visiter l'exposition puis à s'approprier les personnages des toiles et à les décliner selon plusieurs techniques, dessin, pastel, peinture, grand format. Des travaux organisés dans le cadre du chantier de l’îlot Canton, construction de 68 logements, d’une crèche et de locaux d’activité, nécessitent la fermeture de certaines voies de circulation. C'est ainsi que le boulevard Charles III est fermé du lundi 30 juillet au vendredi 24 août dans le sens entrant depuis le giratoire Wurtemberg vers le giratoire Canton. Tous les usagers entrant dans Monaco depuis la basse corniche et le rond-point Wurtemberg, devront obligatoirement emprunter la voie passant sous l’immeuble Millenium et rejoindre le rond-point Canton souterrain. Pendant la même période, la voie montante de l’avenue de Fontvieille sera également fermée mais rouverte du samedi 13 h au lundi 8 h. Les accès des riverains de l’avenue de Fontvieille seront maintenus, la sortie du quartier de Fontvieille devant s’effectuer via les tunnels du Rocher. Afin de faciliter la sortie de fin de journée du quartier d’affaires de Fontvieille, la voie montante sera rouverte temporairement à la circulation en semaine de 16 h à 19 h. 27 juillet 1912, naissance à Kiev du chef d'orchestre et compositeur Igor Markevitch. Il fut notamment directeur musical de l'orchestre philharmonique de Monte-Carlo de 1967 à 1972. Il avait épousé en premières noces Kyra, fille de Nijinski. Igor Markevitch est mort le 7 mars 1983 à Antibes.

31 juillet 1848, naissance à Marseille du peintre français Jean-Baptiste Joseph Olive. Il est notamment l'auteur d’une vue panoramique monumentale de Monaco, 3,5 m sur 14 m, peinte sur toile puis marouflée sur panneaux de bois lors de son installation dans le hall du Sporting d'été. Lors de la restructuration complète de l'établissement, pour les fêtes du Jubilé de S.A.S. le Prince Rainier en 1999, "Vue de la côte de Saint-Roman à la pointe de Monaco" a été découpé en 13 panneaux et déposé dans des locaux de la Société des Bains de mer. Il en a été retiré pour une restauration en vue de l’exposition sur l’architecture prévue en 2013, au NMNM. Cette œuvre réalisée pour le pavillon de la Principauté à l'Exposition universelle de Paris en 1900 est actuellement visible au premier étage de la Villa Sauber. Il faut absolument la voir, elle permet de réaliser ce qu'était la Principauté au début du XXe siècle et comparer avec ce qu'elle est devenue. Jean-Baptiste Joseph Olive est aussi connu pour deux toiles qui décorent la Salle dorée du restaurant Le Train bleu à la Gare de Lyon de Paris. Il est mort dans sa ville natale en 1936.

1er août 1922, Charlotte est reconnue "princesse héréditaire de Monaco" par ordonnance princière datée de son père le prince souverain Louis II de Monaco. Il avait succédé à Albert Ier, décédé le 26 juin précédent. Charlotte était née le 30 septembre 1898 à à Constantine où son père le prince Louis était en garnison comme lieutenant au 3e Régiment de chasseurs d’Afrique. Elle est décédée à Paris le 16 novembre 1977.

3 août 1954, mort à Paris de Sidonie-Gabrielle Colette membre de l’Académie Goncourt. Le célèbre écrivain est l'auteur du livret de l'Enfant et les sortilèges, fantaisie lyrique en deux parties de Maurice Ravel qui fut créée le 21 Mars 1925 à l'Opéra de Monte Carlo. La chorégraphie était de George Balanchine et Victor de Sabata dirigeait l'orchestre. L'oeuvre n'a pas connu ce jour-là un succès éclatant, ce qui n'est plus le cas actuellement où elle est représentée régulièrement. Elle l'a encore été les 20, 22, 25 et 27 janvier dernier à l'Opéra de Monte-Carlo dans une mise en scène de son directeur Jean-Louis Grinda, pour cettecoproduction avec l'Opéra Esplanade de Saint-Étienne, l'orchestre était dirigé par Partick Davin. Colette était née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye dans le département français de l'Yonne.

4 août 1929, dernière représentation à Vichy, dans le département français de l'Allier, des Ballets russes. Roger Désormière qui en fut le directeur musical de 1925 à 1929, dirigeait l'orchestre lors de ces dernières représentations. Il était né dans cette ville le 13 septembre 1898, il est mort à Paris le 25 octobre 1963.