Je sais que le rat se mange dans certains pays, mais je ne suis pas sur de devenir une adepte de cette bestiole en guise de repas. Peut-être dans une situation extrême, mais encore la, cela me répugne en temps que nourriture
Nuage
Du rat à 100$ dans un dîner new-yorkais
PHOTO D’ARCHIVES, ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
RelaxNews
Si l’adage «Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es» est fondé, qu’en est-il des vingt convives d’un dîner new-yorkais qui ont déboursé quelque 100$ pour déguster du rat ?
L’idée du menu provient d’une artiste de Brooklyn nommée Laura Ginn, qui souhaitait véhiculer un message d’autonomie et de pratiques agro-alimentaires durables. Pour ce faire, elle a organisé un dîner pour gastronomes téméraires composé de plats à base de l’une des sources naturelles de protéines les plus abondantes de la métropole : les rats.
L’intitulé, «Tomorrow We Feast Again on What We Catch» («Demain, nos festins seront de nouveau composés de ce que nous attraperons»), décrit un «banquet post-apocalyptique de chasseurs-cueilleurs», qui nécessite d’ignorer les tabous occidentaux concernant le rat, considéré comme un parasite.
«Ce que je tente d’accomplir avec cela, c’est de donner aux gens l’occasion de repousser leurs limites… et d’étendre leurs horizons sur ce qui constitue une ressource alimentaire et sur celles qui sont à leur disposition», explique l’artiste dans un vidéo publiée sur le site de financement collectif Kickstarter.
Les vingt convives ont ainsi pu déguster un croustillant de chèvre à la viande de rat, puis une terrine de porc et de rat, du rat braisé et un demi-rat rôti sur une salade de maïs doux, d’après le quotidien The New York Observer.
Toutes les précautions sanitaires ont été prises pour préserver la santé des gastronomes. Les rats ne venaient pas des égouts de la ville, mais avaient tous été livrés entiers (avec leur fourrure) et surgelés, suite à une commande de l’artiste. Le repas a été concocté par le chef Yuri Hart, qui a mis un an à préparer son menu.