Dimanche morose

Voila, c'est dimanche, je me suis levé tôt mais je crois que je vais me recoucher un peu, hier, un ami est passé et nous avons picolé plus que de raison. J'ai un mal de tête.
Hier, j'ai déjeuné à Palavas-les-flots avec une amie, nous nous sommes régalé nous nous sommes promené un peu au bord de la plage ensuite, cette amie est étonné que je sois célibataire, elle me dit que nous, les gay,  sommes un peu difficile, que chez nous, tout est basé sur le superficiel, elle me dit que j'ai 30 ans l'an prochain et qu'il serait temps que je me mette en couple, je lui ai dit que c'est ce que je voulais aussi mais que je ne trouvais pas et qu'en plus les mecs supporte mal mon trouble bipolaire.
Elle a rajouté que la maladie avait bon dos, alors bien sur je ne lui en veux pas mais je ne trouve pas que la maladie est bon dos c'est la réalité, je suis bien placé pour le savoir quand même quelqu'un qui sort avec vous, et qui 2 mois après vous découvre sous un jour différent qu'il n'avait pas soupçonné, après tout l'attachement qu'il peut avoir pour vous, va forcement réagir négativement voir même vous quitter.
Ensuite, j'ai reçu un appel du type qui tient le salon de coiffure dont je vous avez parlé, il m'en a mit plein la figure, que ça ne ce faisait pas de dire oui pour faire les photos pour la devanture de son salon et ensuite de l'appeler pour lui dire que je ne les ferais pas finalement, il m'a dit que ce n'était pas honnête etc etc je lui ai dit d'allé ce faire foutre et j'ai raccroché, les gens ne comprennent t'il pas que je suis fatigué moi aussi ? que j'ai mes soucis ? que mes vacances, je veux les passer tranquillement, alors certes j'avais dis oui mais c'était limite avec un couteau posé sous ma gorge que j'ai accepté, tout le monde m'a pressé, oui mais fais le, vas y fonce, mais dis oui. Puis je me suis rendu compte que j'avais pas envie c'est tout. Est-ce si dur a comprendre ? les gens ne sont pas censé deviner ma maladie mais il ne se rendent pas compte que pour moi la vie quotidienne et une épreuve que je dois supporter chaque jour et que depuis l’arrêt de mes traitements, je suis encore plus fatigué nerveusement qu'avant. Bref, il m'a vraiment soûlé ce mec.
Parfois j'en ai tellement marre je vous jure, si je m'écoutais je prendrais toute mes économies et j’achèterais une ferme perdue en pleine campagne (genre en Sibérie par exemple ou en Auvergne) je la fortifierais j'engagerais des gardes pour en interdire l'entrée et je vivrais seul, au calme jusqu’à ma mort. Mais bon je penses que je finirais par me suicider si je faisais ça.
N'y a t'il pas un homme sur terre fait pour moi ? je ne demande pas plus.
Sinon en ce moment je lis un livre de Simone Bertière il est génial.

Voilà, sinon les vacances sont bientôt finit, retour dans le monde du travail dans 1 semaine :(
Bon dimanche.
Nathanaël.