L'accident de Plessisville le 3 mars 2012
Actuellement, les autobus sont construits de façon à créer un effet de «compartimentation», si bien que le banc d'en avant agit un peu à la façon d'un coussin gonflable en amortissant le choc des corps lors d'un impact, expliquait Mario Saint-Laurent, directeur général de APAQ.C'est ce qui s'est pourtant produit à Plessisville, lors du renversement du Prevost de modèle récent (2012) sur le côté. On se souviendra de la mort de deux passagers. La majorité des décès surviennent à la suite des capotages, dans la majorité des cas.On remarque la gravité des dégâts
Du côté des américains, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) recommandait en 2010 l'ajout de ceintures abdominales et diagonales dans les autocars neufs. La réglementation n'a jamais été adoptée, mais les véhicules neufs vendus aux États-Unis sont tous munis de ceintures de sécurité. C'est le cas de Prévost Car qui a débuté l'installation de ceintures de sécurité dans tous les nouveaux modèles 2013. Aux dernières nouvelles, l'APAQ attendait les conclusions de l'enquête de Plessisville pour se positionner. Mais si elle venait à être favorable, tous les transporteurs auraient l'obligation de les installer dans tous les véhicules usagés. La NHTSA rapporte qu'il en coûterait à peine 10 000 $ par véhicule, une bagatelle par rapport au coût d'un autocar neuf qui se chiffre dans le demi million et plus.Quoi qu'il en soit, j'estime que les ceintures de sécurité devraient être installées sur tous les autocars et autobus scolaires. Certes, le nombre de blessés serait à la hausse mais les morts, eux, diminueraient bien davantage.