L'océan nous appelle...
Il nous fait de l'oeil,
Il dénude les corps,
Il roule, et déroule ses eaux salées,
En espérant nous envelopper de sa douceur iodée...
On pense au bébé, on pense au pic nique,
On pense a la pelle, et au râteau,
Mais surtout au seau, sans lequel rien n'est possible,
On enfile les maillots,
On se tartine de creme,
On met ses doigts de pied en eventail,
Et on profite...
On va approcher cette baignoire géante...
Afin d'attirer le sexy maitre nageur surfeur.
Je le regarderai de loin,
Dans son américanisation la plus totale,
Il ne lui manque plus qu'a traverser l'océan,
Pour etre un parfait stereotype malibu-americano-surfeur.
Et puis, comme la plage est ainsi faite,
Que l'on a des yeux pour regarder,
Et des appareils photos pour immortaliser,
Les yeux clignent,
L'objectif zoome,
Le doigt s'agite,
Et l'image est dans la boite...
On tate, On hesite, On trempe un pied, Et lorsque les orteils sont léchés par l'eau salée, On rit, on tape, on saute, On essaie de tromper la vigilance de cette main paternelle, Des fois que...
Et voila comment,
Au fond d'un ordinateur pyrenneens,
Se retrouvent peles mele,
Des photos d 'une plage landaise,
Profitant de l'acalmie du chassé croisé du mois d'aout,
Et nous offrant ses bras sablés!