Depuis 2008, les professionnels de l'immobilier ainsi que le monde de la finance ont tenté de balayer cette réalité sous le tapis, en espérant que, grâce à quelque intervention divine les choses allaient se remettre en place miraculeusement et que les ventes de maisons allaient retrouver leur vitalité d'antan. D'abord, juste après la crise, les prix des habitations n'ont pas tellement baissé et au fur et à mesure que le marché stagnait, ils ont finit par baisser.
Sur les marchés les plus frappés par la crise, comme l'Arizona, la Floride et le Nevada, pour n'en nommer que quelques-uns, les prix ont tellement baissé tant qu'il y a eu en effet un rebond notable qui s'est manifeste dans l'activité immobilière. Dans d'autres marchés dans lesquels les prix moyens sont bien au-dessus de la norme nationale (les stations touristiques sont un exemple parfait), tout semble encore gelé et aucun signe de rebond ne semble se manifester.
Jusqu'à ce que cela se passe vraiment, nous allons continuer à assister à un ajustement lent et douloureux des prix, vers des niveaux plus réalistes, qui du reste perdure depuis 2008, et continuera ainsi à paralyser la santé économique de la nation. Comment faire pour revenir à la normalité dans le domaine de l’activité immobilière?
Probablement en ayant un changement radical du comportement de la profession immobilière qui adopterait une approche honnête au lieu de raconter des bourdes aux vendeurs en leur faisant croire que les prix auxquels ils comptent vendre leurs biens sont bien ciblés, juste pour obtenir le listing. Ne rêvons pas ; ce groupe d'individus n'a pas la trempe de faire face à cette réalité et d'agir avec un courage qui manque du reste à son arsenal ...