Bachar al-Assad
L’AFP n’en peut plus, obligée de faire des reportages sans objet pour illustrer ce qui se passe en Syrie, notamment à Alep. Les autres médias anti-Syrie, aussi, qui parlent de situation confuse en Syrie, conscients que leurs protégés perdent du terrain. La guerre médiatique tourne à l’humiliation. Mais, avoir l’outrecuidance, aujourd’hui, de dire que c’est “la guerre des communiqués entre les deux parties en conflit”, c’est de l’escroquerie intellectuelle. Victimes certes, des restrictions gouvernementales, sachant que leurs activités partisanes, guerrières et d’espionnage ne reflètent plus le vrai journalisme, ces derniers voguent et se déplacent pourtant sur le terrain avec les terroristes syriens, ceux qu’ils nomment, toute honte bue, des “insurgés”. Alors pourquoi faire semblant de ne pas savoir ce qui se passe sur le terrain alors qu’ils s’appuient sur les communiqués mensongers des terroristes ou de l’inconsistant usurpateur OSDH ?
De voir, dans la vidéo en dessous, les terroristes accuser l’agence Reuters de faire le lit du pouvoir syrien est amusant. Vous l’aurez compris, cette agence à eu au moins le mérite, même en minimisant la percée de l’armée syrienne à Alep, de titrer, hier, à 18h44: Vers un repli tactique des rebelles syriens à Alep ? Ce qui a l’air de courroucer les va-t-en-guerre de tous bords, tout particulièrement les bandes armées qui veulent déstabiliser la Syrie pour un plat de lentilles, puisque, semble-t-il, les promesses du Qatar n’arrivent plus sur place.
Ce qui est sûr, cette nuit de mercredi à jeudi, l’armée syrienne a lancé une nouvelle offensive, après avoir sécurisé le quartier de Salaheddine et elle a bel et bien pénétré dans plusieurs autres quartiers d’Alep, qui est entre autres, la plus grande ville syrienne. Et le NouvelObs de titrer sans vergogne ce matin: “Les rebelles résistent à la contre-offensive du régime à Alep”, et, en parcourant l’article, on tombe sur un ramassis d’approximation et de fourre-tout général, sans l’évocation même de ce qui se passe sur le terrain. Dans la vidéo en dessous, disais-je, un membre de l’ASL tente de démentir la déculottée que vient de leur infliger l’armée syrienne, en affirmant avec un aplomb à la Sarkozy, que, je cite: “Reuters est un instrument du régime de Assad qui n’est pas à son premier mensonge et fabrication d’évènement.” C’est à mourir de rire si la situation sur le terrain n’était pas aussi pathétique et tragique.
Comme nous l’avons dit ici à maintes reprises, il n’y aura pas de solution de force à la “Allah Akbar”ou de diktat à la “Bachar doit partir”, pour ramener la paix en Syrie. Seule une solution politique pourra arrêter cette crise. Dans ce régistre, il n’y a que les Russes, les Chinois et les Iraniens qui l’ont compris. Et, d’entendre dire les mêmes sottises à longueur de journée qui accusant ces derniers d’être des “alliés indéfectibles du régime syrien”, participe à la duperie générale, sur un conflit préfabriqué et à la tentative de dé-légitimation du pouvoir syrien.
Dans ce régistre de l’intelligence, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a appelé de ses voeux une solution politique en Syrie. “Chaque jour qui voit les affrontements militaires se poursuivre dans ce pays, la situation devient plus complexe et l’avenir s’assombrit”. Mais, à qui donc la faute ? A ceux qui veulent imposer leurs hommes, financent les terroristes et demandent le départ de Bachar Al-Assad sans aucun mandat. Une ingérence ridicule, hypocrite et surtout malsaine. Ces gens ont jeté la honte aux chiens comme on dit vulgairement. Ce ne sont plus des hommes.
Bassam Tahhan sur RMC
Bassam Tahhan, franco-syrien et porte parole du “Collectif pour la Syrie”, opposant à Bachar Al-Assad, était dernièrement sur les antennes de RMC. Ecoutez cet homme, et vous comprendrez dans quelle tambouille mortelle et hypocrite s’engagent les dirigeants occidentaux avec Obama comme tête de pont. Il ne mâche pas ses mots et rejoint surtout tout ce que nous nous efforçons de dire ici. Sa déclaration forte sur RMC : “Je ne crois pas qu’Assad ait perdu le contrôle”.
“La solution à la crise en Syrie doit venir de l’intérieur de ce pays et via le dialogue national, et non via l’intervention de forces extérieures”, a déclaré M. Jalili, émissaire du Guide suprême iranien l’ayatollah Ali Khamenei, reçu mardi dernier, par le président syrien, Bachar al-Assad, à Damas. Une parole sage que nous prônons, aussi, depuis le début de ce conflit, parce que nous sommes anti-guerre et que le peuple syrien est trahi par ses propres fils dits “insurgés”, alors que ce sont des terroristes et des mercenaires étrangers.
Hélas, les monstres n’aiment que le sang !