Sans son arme, un Américain se croit en danger au Canada

Publié le 10 août 2012 par Nuage1962

Quelle tristesse de se sentir si démunie sans une arme et voir ceux qui l’entourent comme des menaces potentiels .. j’espère quand même que ce policier américain a pu quand même avoir profiter de son séjours au Canada sans trop de peur … Personnellement j’ai plus peur d,un pays qui a de la facilité a posséder une arme et ce en tout temps
Nuage

Sans son arme, un Américain se croit en danger au Canada

PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

Agence France-Presse

Ayant dû laisser chez lui son arme de service pour aller faire du tourisme au Canada, un policier américain a fait rire le Canada cette semaine quand il a raconté s’être senti en danger dans un parc de Calgary face à deux jeunes gens au «ton agressif.

Walt Wawra, venu de Kalamazoo dans le Michigan, a écrit au quotidien Calgary Herald pour dénoncer la loi canadienne sur le port d’armes, bien trop stricte à son avis.

Accompagné de sa femme, il s’est retrouvé face à deux hommes qui leur ont demandé «sur un ton très agressif» s’ils «avaient déjà assisté au Stampede», le célèbre festival de rodéo et de concours d’attelage.

Ils les ont approchés «d’une manière si agressive, peu respectueuse et menaçante», dit Wawra, qu’il a automatiquement cherché à poser la main sur son arme.

Il s’est placé rapidement entre sa femme et les deux hommes en leur disant qu’il n’avait pas envie de leur parler.

«Grâce à notre Seigneur Jésus Christ, ils n’ont sorti aucune arme», écrit encore M.Wawra.

«Beaucoup de gens diront que je n’avais pas besoin d’arme au Canada», ajoute-t-il, mais «un homme doit avoir le droit de se protéger en cas de besoin».

Sa lettre a amusé prodigieusement de nombreux Canadiens et leurs médias.

Un restaurateur de Calgary a écrit sur son panneau publicitaire:

«Avez-vous vu le Stampede? Oh, je plaisantais, ne tirez pas sur moi!»

Le quotidien National Post a rapporté l’incident en l’illustrant de photos de Clint Eastwood en policier pistolero Dirty Harry et de Charles Bronson dans «Un Justicier dans la ville».

Le coup de grâce a cependant été porté par un responsable des services de tourisme de Calgary: les deux jeunes gens «menaçants», a-t-il expliqué, ne faisaient que distribuer des billets gratuits pour le rodéo.

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Vous pouvez lire ici la lettre que Walt Wawra a envoyée au Calgary Herald (en anglais seulement).

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