Chacun mène sa barque au gré de tant d'obstacles. Le coeur lourd, volé, enchanté et parfois "désullisioné"...
Des maux pour remèdes à l'angoisse, des caresses et de la tendresse. On se croit fort, on se révèle faible. Victime puis coupable, pas un jour sans que la balance ne nous tranche.
Un pas en avant, une fuite pour le temps.
La barque coule, il faut s'agripper, sautiller et atteindre la rive. Il suffit parfois d'un seul nuage pour chavirer...
Mais les ailes qui poussent sur nos épaules nous sauvent de cet orage. Le soleil enfin s'éclipse pour nous laisser entrevoir l'horizon.
Un jour couleur de l'abîme, un lendemain fiers de nos mains. Une ronde d'instants parfaits glacés par l'oeil mauvais.
Ne pas haïr l'autre plus que nous-mêmes, écouter les battements des coeurs de ceux qui vous aiment et vous rassurent. Se sentir apaisé d'un rien, d'un flocon, d'un sourire.
Continuer comme avant parce que c'est finalement bon d'avoir la chance d'être en vie!